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La répression dans le Rif débarque à l'Assemblée nationale française

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http://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-726QE.htm
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A l'Assemblée nationale, la députée de Val-de-Marne, membre de La France insoumise, Mathilde Panot, a interpellé, via la procédure de la question écrite, le gouvernement français sur le mouvement citoyen rifain. La question écrite N° 726 est destinée au Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, du gouvernement d’Édouard Philippe (15ème législature) et elle a été publiée au JO le 15/08/2017, page 4140
"Mme la députée s'interroge sur les options principielles qui guident le Gouvernement dans ce dossier. Est-il guidé par une compréhension légitime des intérêts de la France qui s'articulent parfaitement avec le respect universel des droits de l'Homme et qui voit en le développement et en l'émancipation des populations du sud de la Méditerranée une condition du propre salut français ? Ou bien est-il englué dans un louvoiement inavouable que commande le service des intérêts des grands groupes du CAC 40 ? Son interrogation est d'autant plus vive que le Gouvernement a déjà commis, le 7 juin 2017, la faute de bafouer la loi de la République en s'inclinant devant des relais du Makhzen venus perturber le rassemblent légal et autorisé des associations marocaines des droits de l'Homme et de relayer en leur direction, à Paris même, l'infâme accusation de « traîtrise » que le Royaume semble accoler à toute revendication de liberté, de dignité et de justice sociale. Elle souhaite donc connaître son opinion sur cette question "
La question
Mme Mathilde Panot interroge M. le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères sur le traitement de la question du mouvement social dans le Rif. Le 14 juin 2017, à Rabat, en réponse à une question du journaliste Bertrand Gallicher, le Président Macron se disait rassuré sur le respect des droits constitutionnels des sujets du roi du Maroc, et engageait celui-ci, devant la presse, sur la voie de l'apaisement en ajoutant que « la discussion qu [et 'ils ont] eue ne [lui] donn[ait] pas lieu de craindre,(...), à une volonté de répression quelle qu'elle soit ; mais, plutôt d'une réponse dans la durée et sur les causes profondes sur ce qui est advenu. ». Pourtant les informations qui sont collectées sur la répression du mouvement populaire du Rif et sur les conditions de détention à la prison Oukacha, à Casablanca, de Nacer Zefzafi, Mohammed Djelloul, Nabil Ahemdjik, et leurs camarades, une quarantaine de prisonniers et parmi lesquels de nombreux journalistes, sont alarmantes. Les arrestations et les intimidations touchent de simples manifestants dont le seul tort est de revendiquer la levée des blocus sur leur région, le respect de leur dignité, la reconnaissance de leurs droits et la mise en œuvre de politiques publiques sociales, éducatives et sanitaires à même de répondre à leurs légitimes attentes. Les animateurs du mouvement populaire pacifique et civique sont jetés en prison par dizaines. Outre la dureté des conditions de détention et l'inique pratique du maintien en isolement depuis début juin 2017, les accusations portées contre les prévenus rappellent bien plus les traditions despotiques des pires régimes autoritaires (atteinte à la sûreté de l'État, atteinte à l'intégrité du territoire, trahison) qu'elles ne corroborent les assurances royales dont M. Macron s'est fait le traducteur. La répression violente, disproportionnée et injustifiée de la manifestation du 20 juillet 2017 à El Hoceima n'est pas de nature à démentir les inquiétudes. Mme la députée s'interroge sur les options principielles qui guident le Gouvernement dans ce dossier. Est-il guidé par une compréhension légitime des intérêts de la France qui s'articulent parfaitement avec le respect universel des droits de l'Homme et qui voit en le développement et en l'émancipation des populations du sud de la Méditerranée une condition du propre salut français ? Ou bien est-il englué dans un louvoiement inavouable que commande le service des intérêts des grands groupes du CAC 40 ? Son interrogation est d'autant plus vive que le Gouvernement a déjà commis, le 7 juin 2017, la faute de bafouer la loi de la République en s'inclinant devant des relais du Makhzen venus perturber le rassemblent légal et autorisé des associations marocaines des droits de l'Homme et de relayer en leur direction, à Paris même, l'infâme accusation de « traîtrise » que le Royaume semble accoler à toute revendication de liberté, de dignité et de justice sociale. Elle souhaite donc connaître son opinion sur cette question.


Agosto saharaui: Acoso continuo al anciano Deida, que fue soldado español

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Alfonso Lafarga, Contramutis
Un anciano saharaui, que fue soldado del Ejército español, sufre a diario en El Aaiún agresiones y malos tratos de la policía marroquí después de haber sido privado de su vivienda y desmantelada en varias ocasiones la jaima que él y su familia montaron en la calle, que ha llegado a ser cercada…
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Deida Uld El Yazid, 84 años

Livre : La République de Sa MajestéFrance-Maroc : liaisons dangereuses

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En août 2015, l'interpellation des journalistes Catherine Graciet et Éric Laurent, accusés de
A paraître le 21 septembre 2017
chantage contre le roi du Maroc Mohammed VI, secoue le monde médiatique. L’enjeu du marché : 3 millions d’euros en échange de la non-publication d’un ouvrage à charge. Un épisode parmi d’autres d’une vaste entreprise de séduction menée par le palais royal.
Ils s’appellent Nicolas Sarkozy, Jack Lang, Bernard-Henri Lévy et Jamel Debbouze.
Elles s’appellent Élisabeth Guigou, Rachida Dati et Najat Vallaud-Belkacem.
De nombreuses personnalités du monde politique et culturel incarnent une certaine idée de l’idylle franco-marocaine, entretenue par des hommes et des femmes de l’ombre recrutés pour « protéger » l’image de la monarchie.
Les échanges de civilités entre « M6 » et le nouveau président de la République Emmanuel Macron à l’été 2017 laissent espérer des rapports toujours plus étroits. Mais la romance qui s’écrit en public n’échappe pas aux petits à-côtés matériels, chaque partie soignant l’autre par de juteux renvois d’ascenseurs, sans égard pour l’intérêt général. Et tandis que l’opinion publique française est bercée des mirages de l’« exception marocaine », le monarque « moderne » n’hésite pas à réprimer toute opposition à ses pouvoir quasi absolus, la dernière ayant eu pour théâtre le Rif.
Appuyée sur de nombreux témoignages directs, cette enquête approfondie raconte les dessous de ces liaisons dangereuses pour l’idéal démocratique. Elle en dit long sur le régime marocain comme sur les dérives de la République, toute acquise à « Sa Majesté ».
Nouveau Monde éditions
ISBN-102369425792

ils n'ont que leur vie pour....

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mercredi 20 septembre 2017

ils n'ont que leur vie pour....

la gréve de faim des prisonniers du Rif continue...
dans un silence assourdissant..
les ong internationales ne regardent que rarement ce qui se passe ici..
pourtant..
le hirak du Rif pacifique
avait et a des revendications qui normalement sont des droits..
hôpital..université..
tout a débuté ...
souvenez vous
than mou
l'abject assassinat de Mohcine Fikri..
le 28 octobre 2016
broyé par une benne à ordure...
des manifs ont éclaté au Rif et un peu partout au Maroc...
demandant enquête..
elle ne mit pas en cause les véritables responsables..
comme toujours...
le hirak continua dans le calme...
jusqu'à ce que les partis de la majorité/quelle majorité??
dans un communiqué accusent les Rifains d’être séparatistes....!!!!!
le mouvement prit de l'ampleur..
la répression aussi..
Imad ...premier martyr du hirak
le 20juillet 2017
lors de la marche nationale qui fut sauvagement réprimée...
plus de 300 prisonniers...
dont un journaliste El Mahdaoui en gréve de faim depuis la mascarade de son procès en 2 instance /le verdict passant de 3 mois à un an!!!!!

les verdicts atteignant les 20 ans!!!!
des enfants ont écopé de deux ans de prison
le noyau "dur" transféré à Casa...
le makhzen a tout essayé
intimidations/répression/
même  les méthodes les plus viles ont été utilisées
-vidéo de Zefzafi nu -
parait qu'il y a enquête!!!
entre temps on entend parler d'intermédiaires
qui approchent le noyau casa pour dénouement du hirak..
ce noyau a fait preuve de patience et de bonne volonté...
après les verdicts iniques et surréalistes..
ils disent Basta..
ils sont en gréve de faim...
illimitée..
ils n'ont que leur vie pour crier leur colère...
ils n'ont que leur vie pour crier leur indignation...
ils n'ont pas d'autre moyens pour faire entendre leur voix

فمتى تجيؤون ايها الاصدقاء/الصديقات


À la Fête des Alp'ternatives de Gap, on trouvera le livre sur le Sahara Occidental "DROLE D’OCCUPATION POUR UNE GRAND-MERE"

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Vous ne comprenez rien au conflit du Sahara Occidental ? Vous n'en avez jamais entendu parler ? C'est où, ce pays ? C'est trop compliqué ! Maispourquoi nos média n'en parlent pas ?

Venez samedi 23/9 à la Fête des ALP'TERNATIVES,à Rambaud, village situé au dessus de Gap, Hautes Alpes
  https://www.helloasso.com/associations/alp-ternatives/evenements/3eme-fete-des-alp-ternatives

 vous comprendrez tout en lisant :

"DRÔLE D'OCCUPATION POUR UNE GRAND-MÈRE
HISTOIRES DE PRISONNIERS POLITIQUES  SAHRAOUIS, PETITE HISTOIRE DU CONFLIT"

Le livre, fraichement édité, sera en vente sur le stand de la Confédération Paysanne.

Marie-Jo Fressard y raconte le conflit sahraoui à travers le parcours de trois jeunes Sahraouis, Hassan, Salek et Salah, leurs projets, leurs espoirs, leur interminable incarcération, 30 ans et perpétuité, les passages au cachot, et les séances de torture dont ils sont si souvent victimes. Le livre sénonce les 42 ans de lutte courageuse d'un peuple pacifique qui ne demande que la paix, la justice sociale et l'indépendance, à travers l'autodétermination que lui refuse le Maroc qui  pille les richesses de ce pays qu'il colonise illégalement.

Edité par www.ap-so.blogspot.com - prix 8€

Titres de Solidmar : moments forts de la dernière quinzaine du 9 au 23/9/2017

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Rachid Ichi, militant AMDH en détention provisoire pour des publications , en lien avec le Hirak

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Sefrou/ Le 20 septembre 2017
Rachid Ichi, militant AMDH a été placé en détention provisoire pour des publications sur facebook, en lien avec le mouvement dans le RIF
Rachid Ichi a été convoqué la 1ère fois par la brigade locale de la police judiciaire. 2 semaines plus tard, le 20 septembre, il a été convoqué à nouveau par la brigade locale de la police judiciaire pour "approfondir" l’enquête sur ses publications sur Facebook, il a été interpellé, présenté au parquet, et placé en détention provisoire, il comparaitra devant le tribunal de première instance à Sefrou ce lundi 25 septembre 2017
Motifs : quelques posts sur sa page Facebook en soutien au mouvement citoyen dans le RIF
Selon son entourage, parmi les posts qu’il aurait publié et qui sont derrière la détention de Rachid Ichi, il y en a un où il aurait proposé « aux familles des détenus rifains de boycotter la rentrée scolaire», en plus d'autres posts dans lesquels il aurait exprimé sa position vis-à-vis du du régime au Maroc, enfin cette détention vient dans la foulée des obstructions de l'Etat marocain sur les activités de l'association 


Association marocaine des droits de l'homme
Bureau régional
région Fès/ Meknes
Communiqué
Après deux semaines d'enquête avec le camarade Rachid Ichii membre de la section de Sefrou et de la Direction de de l’AMDH de Fès Meknès par la brigade locale de la police judiciaire à Sefrou suite à certaines publications sur Facebook où il a été décidé de le poursuivre en état de liberté provisoire, et sera présenté au tribunal de première instance lors de la 2ème audience le lundi 25 septembre 2017 à Sefrou
En conséquence, nous, en tant que bureau régional, déclarons ce qui suit:
Notre solidarité absolue avec le camarade Rachid Ichii, poursuivi en état de détention provisoire croyant que cette démarche constitue un pas dangereux confirmant des régressions graves pour ce qui est de la liberté d'expression.
Nous condamnons fermement l'arrestation et la détention de notre camarade Rachid, appelons à sa libération immédiate et inconditionnelle et l’annulation de toutes les accusations portées contre lui, visant à museler les voix et à bafouer tous les engagements pris par l'Etat marocain en ce qui concerne l'exercice de la liberté d'expression.
Nous considérons que la poursuite du camarade Rachid sert de message chiffréà tous les défenseurs et défenseuses des droits humains et un grave revers dans le domaine des droits et des libertés.
Enfin, nous annonçons en tant un bureau régional de l’association marocaine des droits de l'homme, dans la région de Fès / Meknès la préparation à mener toutes les formes de lutte pour la défense de l'innocence de notre camarade Rachid Ichi et invitant toutes les sections de la région à la mobilisation générale afin de se dresser contre cette attaque féroce qu’encourent les droits et libertés et d'exiger la libération de tous les détenus politiques et les dénonciateurs de la corruption dans la région, victimes d'arrestations arbitraires et de représailles, en défense de la liberté d'expression
Bureau régional
La région Fès de Meknes
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Mohammed VI et Macron : Le roi et le parapluie

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Le roi et le parapluie



MakhzenEmmanuel Macron en compagnie de Mohammed 6 lors de sa visite au Maroc en juin dernier. D. R.







Par Sadek Sahraoui – Le silence qu’observe le gouvernement français à l’égard de la répression sanglante que mène le Makhzen dans la région pauvre et délaissée du Rif, depuis maintenant une année, prouve que la France demeure le plus grand protecteur de la monarchie marocaine. Elle se comporte avec le Maroc exactement de la même manière que les Etats-Unis avec Israël. Comme sous François Hollande, le président Emmanuel Macron veille à ce que rien ne vienne contrarier Mohammed VI dans son entreprise de réduire en esclavage les Rifains et de leur faire payer leur impertinence.
Depuis l’arrivée au pouvoir du président du mouvement la France en marche, tout le monde aura remarqué qu’aucun officiel français ne s’est hasardé à condamner les dépassements massifs de la machine répressive marocaine. Même les médias publics français qui, jusque-là, traitaient de temps à autre de la misère des Marocains, paraissent avoir été sommés d’aller voir ailleurs. L’Elysée et le Quai d’Orsay, si prompts à réagir lorsqu’il question d’atteintes aux droits de l’homme dans le monde arabe, ont préféré, dans le cas du Maroc, se faire complices d’une monarchie répressive et prédatrice. Pour eux, tout va bien. Il n’y a aucune matière à inquiétude.
En détournant sciemment les yeux de la situation qui prévaut dans le Rif, le président Macron ne fait en réalité rien d’autre que donner à Mohammed VI le feu vert pour poursuivre sa sale besogne. Entre-temps aussi, il a décidé de tourner le dos à la société civile française qui exige de lui qu’il cesse de couvrir le Makhzen et use de son influence pour obtenir la libération des 350 détenus politiques – parmi lesquels le leader du mouvement Hirak Rif, Nasser Zafzafi – qui croupissent dans les geôles moyenâgeuses du Makhzen.
Le déni de réalité dont continue à faire preuve le pouvoir français dans le cas du Maroc est à la limite prévisible. En admettant que Mohammed VI n’est au fond qu’un petit dictateur aussi sanguinaire que son défunt père, l’Elysée aurait ouvert une brèche qui aurait certainement conduit à remettre en cause la légitimité même de la monarchie marocaine. Et cela, c’est un exercice dont la France ne veut pas entendre parler car pouvant compromettre durablement ses intérêts vitaux dans le pays. C’est la raison pour laquelle les Français se sont faits une obligation de ne pas s’ingérer les affaires internes du Makhzen, cela quand bien même Mohammed VI provoquerait un bain de sang.
S. S.   

Maroc : Détention arbitraire de MM. Hamid El Mahdaoui et Rabie Al-Albak

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FIDH, 22/09/2017






L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, partenariat de la FIDH et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), vous prie d’intervenir de toute urgence sur la situation suivante au Maroc.
 Description de la situation :
L’Observatoire a été informé par des sources fiables de la détention arbitraire et de la condamnation de M. Hamid El Mahdaoui, directeur du site internet d’information marocain Baldil.info, et de la détention arbitraire de M. Rabie Al-Albak, correspondant de Baldil.info à Al Hoceima, ainsi que de la dégradation de l’état de santé de ce dernier.
Selon les informations reçues, le 12 septembre 2017, la Cour d’appel d’Al Hoceima a condamné M. Hamid El Mahdaoui à un an de prison ferme et 20.000 Dirhams d’amende (environ 1 798 euros) pour « incitation à commettre une infraction grave ou mineure au moyen de discours et de cris […] dans un lieu public », « suivi d’effet » et « participation à l’organisation d’une manifestation non autorisée » selon les articles 299-1 et 299-2 du Code pénal et 14 du Dahir sur les rassemblements publics.
Suite au prononcé de la décision, M. Hamid El Mahdaoui a entamé une grève de la faim.
M. Hamid El Mahdaoui est détenu depuis le 20 juillet 2017, date à laquelle des agents de police en tenue civile l’ont arrêté à Al Hoceima trois heures avant le début d’une manifestation non-autorisée organisée par le mouvement protestataire du Hirak [1] et l’ont transféré à la prison d’Al Hoceima. La veille, M. Hamid El Mahadoui avait été interpellé par des individus l’ayant reconnu dans la rue et avait commencé une conversation informelle sur le mouvement du Hirak, au cours de laquelle il avait ouvertement critiqué les restrictions à la liberté de manifester. Des parties de l’enregistrement de cette conversation ont servi de base aux accusations portées contre M. Hamid El Mahadoui.

Le 25 juillet 2017 le Tribunal de première instance d’Al Hoceima avait condamné M. Hamid El Mahadoui à trois mois de prison ferme et 20 000 Dirhams d’amende (environ 1 798 euros) pour « incitation à commettre une infraction grave ou mineure au moyen de discours et de cris […] dans un lieu public » et « participation à l’organisation d’une manifestation non autorisée » selon les articles 299-1 du Code pénal et 14 du Dahir sur les rassemblements publics.
Le 28 juillet 2017, il a été transféré à la prison d’Okasha à Casablanca - où il se trouve toujours à la date de la publication de cet appel. Le 2 août 2017, une requête de liberté provisoire lui a été refusée.
M. Hamid El Mahadoui est également visé par des accusations de « manquements à son obligation de porter à la connaissance des autorités une tentative de nuire à la sécurité intérieure de l’Etat » dans le cadre d’une enquête relative aux manifestations du Hirak et pour lesquelles il encourt jusqu’à 5 ans de prison au terme de l’article 209 du Code pénal. Le Procureur de la Cour d’appel de Casablanca fonde ces accusations sur une conversion téléphonique qui aurait eu lieu le 2 juin 2017, au cours de laquelle un homme identifié comme « Noureddine », qui serait un marocain établi aux Pays-Bas opposant à la monarchie, aurait confié à M. Hamid El Mahadoui son intention de faire entrer illégalement des armes au Maroc. Dans le cadre de cette affaire, M. Hamid El Mahadoui a été présenté au juge d’instruction le 28 juillet 2017 et une audience prévue le 13 septembre a été reportée au 3 octobre 2017.

L’Observatoire a également été informé de la grave dégradation de l’état de santé de M. Rabie Al-Ablak, qui a été transféré le 27 juillet 2017 à l’hôpital Moulay Youssef de Casablanca depuis la prison d’Okasha où il était détenu depuis le 28 mai 2017. M. Rabie Al-Ablak avait été arrêté le 28 mai 2017 dans les locaux de Baldid.info à Al Hoceima. et avait réalisé une grève de la faim entre le 26 juin et le 3 août 2017 pour protester contre son arrestation arbitraire, ses conditions de détention et les mauvais traitements subis depuis son arrestation.
L’Observatoire exprime ses plus vives inquiétudes en ce que la détention arbitraire de MM. Hamid El Mahdaoui et Rabie Al-Ablak et la condamnation de M. Hamid El Mahdaoui constituent une entrave à la liberté de la presse et un véritable harcèlement à l’encontre des journalistes de Baldil.info, ne visant qu’à sanctionner leur travail de défense des droits humains et de couverture du mouvement social que connait le Rif marocain depuis plus de neuf mois.
L’Observatoire appelle les autorités marocaines à garantir l’intégrité physique et psychologique de MM. Hamid El Mahdaoui et Rabie Al-Ablak et notamment assurer que M. Rabie Al-Abak bénéficie de soins médicaux adéquats.
L’Observatoire appelle également les autorités à libérer immédiatement et inconditionnellement MM. Hamid El Mahdaoui et Rabie Al-Ablak, ainsi que à cesser toute forme de harcèlement à leur encontre, y compris au niveau judiciaire.

Actions requises :
L’Observatoire vous prie de bien vouloir écrire aux autorités marocaines en leur demandant de :
i. Garantir l’intégrité physique et psychologique de MM. Hamid El Mahdaoui et Rabie Al-Abak, ainsi que l’accès à des soins médicaux adéquats de M. Rabie Al-Ablak ;
ii. Libérer immédiatement et inconditionnellement MM. Hamid El Mahdaoui et Rabie Al-Ablak, ainsi que l’ensemble des défenseurs des droits humains détenus au Maroc ;
iii. Mettre un terme à toute forme de harcèlement, y compris au niveau judiciaire, à l’encontre de MM. Hamid El Mahdaoui et Rabie Al-Ablak, ainsi que l’ensemble des défenseurs des droits humains au Maroc ;
iv. Se conformer aux dispositions de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 1998, et plus particulièrement à ses articles 1, 6 (a), (b) et 12.2 ;
v. Plus généralement, se conformer aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par le Maroc.

Adresses :
· M. Saad-Eddine El Othmani, Premier Ministre du Maroc. Fax : +212 37 76 99 95/37 76 86 56
· M. Nasser Bourita, Ministre des affaires étrangères et de la coopération, Maroc. Fax : +212 - 37-76-55-08 / 37-76-46-79. Email : ministere@maec.gov.ma
· M. Mohamed Aujjar, Ministre de la justice, Rabat, Maroc. Fax : +212 37 72 68 56. Email : ccdh@ccdh.org.ma
· M. Mustapha Ramid, Ministre d’état chargé des droits de l’Homme, Maroc. Fax : +212 5 37 67 11 55, Email : contact@didh.gov.ma
· M. Driss El Yazami, Président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Email : elyazami@cndh.org.ma
· Représentant Permanent du Royaume du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies à Genève et des autres Organisations Internationales en Suisse - 18a Chemin François Lehmann, 1218 Grand Saconnex. Fax : + 41 022 791 81 80. Email : mission.maroc@ties.itu.int
· S. E. M. ALEM Menouar, Ambassadeur, Mission du Royaume du Maroc auprès de l’Union européenne. Avenue Franklin Roosevelt 2, 1050 Bruxelles, Belgique. Email : mission.maroc@skynet.be

Prière d’écrire également aux représentations diplomatiques du Maroc dans vos pays respectifs.
***
Paris-Genève, le 22 septembre 2017

Merci de bien vouloir informer l’Observatoire de toutes actions entreprises en indiquant le code de cet appel.
L’Observatoire, partenariat de la FIDH et de l’OMCT, a vocation à protéger les défenseurs des droits de l’Homme victimes de violations et à leur apporter une aide aussi concrète que possible. La FIDH et l’OMCT sont membres de ProtectDefenders.eu, le mécanisme de l’Union européenne pour les défenseurs des droits de l’Homme mis en œuvre par la société civile internationale.
Pour contacter l’Observatoire, appeler La Ligne d’Urgence :
· E-mail : Appeals@fidh-omct.org
· Tel et fax FIDH : 33 1 43 55 25 18 / 33 1 43 55 18 80
· Tel et fax OMCT : + 41 22 809 49 39 / 41 22 809 49 29


https://www.fidh.org/fr/themes/defenseurs-des-droits-humains/maroc-detention-arbitraire-de-mm-hamid-el-mahdaoui-et-rabie-al-albak
 

Mohamed Jelloul : témoignage de sa famille

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Par la famille du détenu rifain Mohamed Jelloul, 21/9/2017


Lors de notre dernière visite à nos détenus innocents, dont M. Mohamed Jalloul, qui croupissent dans la prison d «Oukacha» à Casablanca, la prison de l'humiliation et de la honte, nous déclarons à l'opinion locale, nationale et internationale que le détenu politique Mohamed Jelloul souffre, bien que son moral soit très élevé et indescriptible, mais sa santé est précaire, son état de santé n'est pas de bon augure, et les effets sont visibles sur son corps en raison de la grève de la faim, il en est à son 14ème jour - Jeudi 21 septembre 2017. Il est déterminé à poursuivre son combat jusqu’à la satisfaction de toutes les exigences du mouvement populaire , dont la libération de tous les détenus politiques rifains sans exception . ....
Au cours de la visite, sa maman a tenté de le convaincre d'arrêter la grève de la faim, mais sa réponse était claire « Maman, non ! Comment ça ? Je n'ai pas peur de mourir pour notre mère patrie le RIF . (...) J'ai juré que je ne reviendrai pas en arrière. J’ai prêté serment de ne jamais faire marche arrière et ce, même au dépens de ma propre vie, en conséquence, je ne ferai pas marche arrière. La mort ne me fait pas peur, pour moi, c'est un honneur de mourir pour défendre mon pays, notre droit à la vie et nos droits justes et légitimes, préparez moi mon cercueil et ma tombe ... Il a également insisté qu'il aime la vie, il aime sa terre mère dans une mesure indescriptible et il a rajouté qu'eux, les détenus, ont  toujours été les initiateurs de bonne foi avec le personnel de l’administration pénitentiaire, mais rien, ils tiennent à bloquer l’issue à cette crise. Il nous a assuré qu'il appliquera à la lettre le slogan « Plutôt la mort que de vivre dans humiliation » «Liberté ou la mort en martyr».

Nous, en tant famille du détenu rifain Mohamed Jelloul, nous faisons porter la responsabilité à l'Etat marocain sur les conséquences qu’entrainera l’état de santé de notre détenu, Mohamed Jelloul, toute la responsabilité dans toute l'abomination de nature à nuire à notre détenu enseignant qui a sa place à l'école et non à la prison. Nous demandons à l'Etat de libérer nos prisonniers avant qu'il ne soit trop tard. Nous confirmons que leur libération est la clé de toute solution à la crise ...



Sahara Occidental : L'Espagne espère une relance des négociations entre les deux parties

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Mise à jour : 24/9/2017 
Le chef de la diplomatie espagnole, Alfonsi Dastis, a souhaité une reprise des négociations sur le conflit au Sahara occidental qui aboutirait à l'autodétermination du peuple Sahraoui.
"Mon pays se félicite de l'intention déclarée du secrétaire général de l'ONU de relancer les négociations entre les deux parties du conflit", a déclaré le ministre espagnol lors du débat général des Nations unies. "Nous espérons que le nouvel envoyé personnel du SG de l'ONU puisse "rendre possible", la relance du processus onusien pour " progresser vers une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable qui prévoit l'autodétermination du peuple sahraoui dans le cadre des dispositions qui sont compatibles avec les objectifs et les principes de la Charte des Nations unies", a ajouté Alfonsi Dastis. Horst Kohler, nouvel émissaire de l'ONU pour le Sahara occidental, devrait se rendre prochainement dans la région dans l'espoir de relancer les pourparlers bloqués depuis 2012, a annoncé la semaine dernière le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
Horst Kohler a pris ses fonctions le 8 septembre dernier à New York où il a tenu des consultations avec de hauts responsables de l'ONU et des représentants des deux parties du conflit, des pays voisins et des États membres.
Le rôle que devrait jouer Kohler est un élément important dans le processus de paix au Sahara occidental mais il ne sera pas décisif sans le soutien du Conseil de sécurité, selon de nombreux observateurs. Avant lui, Ross a été l'objet d'une opération de sabotage franco-marocaine au Conseil de sécurité et ne pouvait pas aller loin dans sa mission sans le soutien de l'organe onusien. 

 Des partis espagnols opposés à tout accord entre l'UE et le Maroc
D'autre part, les partis de gauche du parlement baléar ont exhorté le gouvernement espagnol à "exprimer à la Commission européenne son opposition à tout accord commercial entre l'UE et le Maroc qui légitime et exploite les ressources naturelles du Sahara occidental". Dans une déclaration approuvée jeudi par la commission des affaires sociales et des droits de l'homme du parlement baléar, les partis de gauche dont notamment Podemos ont soutenu que le   Sahara occidental est un pays occupé par le Maroc et a été déclaré par les Nations unies comme  territoire non autonome en attente de décolonisation.

 L'acquisition des ressources naturelles d'un territoire non autonome est "illégale" du point de vue du droit international, ont-ils souligné tout en rappelant les importations effectuées par des compagnies espagnoles, qui avaient ramené en mai dernier, du sable à partir de la ville occupée de Laayoune. C'est une question, affirment ces partis, un "pillage" des ressources naturelles du Sahara occidental par les autorités marocaines. Par le biais de cette initiative, "nous condamnons toute activité étrangère sur le territoire du Sahara Occidental réalisée sans autorisation de l'administration sahraouie", ont-ils souligné avant de conclure que ces activités "légitimeront l'occupation marocaine au Sahara occidental et  prolongeront les souffrances de son peuple". L'eurodéputée espagnole Paloma Lopez avait indiqué  à la mi-septembre courant, dans une lettre adressée à la Commission européenne que l'exportation du sable du territoire du Sahara occidental vers les côtes des Canaries, est un acte qui "enfreint le droit international et qu'il est nécessaire de prendre des mesures pour l'arrêter". Paloma avait déclaré également que l'exécutif européen était "obligé de prendre des mesures concrètes pour forcer les pays membres à se conformer à la décision de la Cour européenne sur les ressources naturelles du Sahara occidental". Dans sa décision du 21 décembre 2016, la Cour de justice de l'UE a statué que "parce que le Sahara occidental est un territoire non autonome, en vertu de la Charte des Nations unies, il est interdit de l'inclure dans les accords" et que " l'exploitation de ses ressources n'est pas autorisée sans l'accord préalable du peuple sahraoui ". De nombreux cas de spoliation du sable du Sahara occidental par des entreprises marocaines et espagnoles ont été signalés et dénoncés, rappelle-t-on, par les partis politiques et organisations solidaires avec le peuple sahraoui notamment en Espagne au cours de ces derniers mois.

Sahara Occidental : Le Maroc interpellé par les USA sur l’affaire Said Dambar

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Sahara Occidental : Le Maroc interpellé par les USA sur l’affaire Said Dambar, abattu froidement en 2011 d'une balle entre les deux yeux par la police marocaine

Les américains suivent minutieusement la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental et au Maroc. L’assassinat du jeune sahraoui Said Dambar n’est pas passé inaperçu et la campagne médiatique menée par les Sahraouis préoccupe le Makhzen.
A l’occasion de la 6ème session du dialogue informel des autorités marocaines avec les responsables de l’Ambassade des Etats-Unis sur les questions des droits de l’homme, tenue le 21 décembre 2011 à Rabat, les interlocuteurs américains ont soulevé l’affaire Saïd Dambar et souhaité recevoir des précisions sur cette question.
Pour le MAEC, en vue de contrer ce qu’il appelle la « campagne de propagande des séparatistes concernant la mort de Said Dambar », « cette démarche hostile de nos adversaires appelle à la plus grande vigilance de la part de notre pays et requiert une concertation entre les départements concernés pour engager la réflexion sur les actions à mettre en œuvre en vue de la contrecarrer et d’en circonscrire les effets sur les futures échéances internationales se rapportant à la question du Sahara ».
Pour rappel, la délégation américaine à l’ONU a présenté en 2013 une proposition visant à élargir les prérogatives de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme.




 Rappel de l'affaire :  

Campagne de soutien à la famille de Said Dambar

Le 22 décembre 2010, à El Aaiun au Sahara Occidental occupé par le Maroc, la police marocaine a abattu froidement le jeune sahraoui Said Dambar d'une balle entre les deux yeux.



Les autorités d'occupation ont tenté d'étouffer l'affaire, ont fait pression sur la famille pour faire passer ce meurtre pour un accident.

Mais la famille a refusé et demande que toute la vérité soit faite et que lui soient remis rapports de police et autopsie. En attendant, le corps de Said est toujours conservé depuis plus de trois mois à la morgue de l'hôpital.

Le Maroc n'est pas qu'une destination touristique, c'est aussi une dictature meurtrière.

La France, en s'opposant à l'extension de la mission de la MINURSO à la surveillance des droits de l'homme, s'en rend complice.

Dernier communiqué du Comité de suivi des familles des détenus du mouvement citoyen dans le Rif

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«Nous attendons impatiemment nos enfants en martyrs de ce pays pour lequel ils auraient payé ce lourd tribut». L’État marocain porte la responsabilité lourde dans le cas grave d’un détenu qui décède du fait de ses conditions de détention et de la grève de la faim. 

Les familles n’assisteront pas en spectateurs « Les familles sont prêtes à l’escalade pour protester contre l’arbitraire et la mascarade des droits humains au Maroc :

- Sit in, devant toutes les institutions responsables de cette farce des droits humains
- L’appel au boycott scolaire

Lors de leur dernière visite le mercredi 20 septembre 2017, l’administration pénitentiaire de la prison d’Okacha a employé des méthodes de provocation et d’humiliation contre les détenus et leurs familles :

- Un régime de surveillance renforcé
- L’administration a mis un gardien derrière chaque détenu et chaque membre de la famille en visite et ce pour une raison inconnue
- Absence de confidentialité de leurs conversations
- Contrôle d’identité et palpation dite «de sécurité » des parties génitales des femmes et des hommes

Adala UK condamne la répression d’une manifestation à El-Ayoun

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Adala UK
Manifestation au Sahara Occidental. D. R.
ParBoudjemaa Selimia , de Londres– 

Les autorités d’occupation marocaines ont donné le feu vert à leurs forces de police et de sécurité dans les zones occupées du Sahara Occidental pour utiliser la force contre des manifestants sahraouis pacifistes.
L’organisation britannique de défense des droits du peuple sahraoui Adala UK a encore une fois appelé, à partir de Londres, les autorités marocaines à cesser immédiatement toute forme de violence contre les civils sahraouis, et annoncé l’engagement de poursuites devant des tribunaux compétents de membres des services de sécurités Marocains impliqués dans des actions de violence contre des manifestants sahraouis. Adala UK qualifie ces actions de «violences démesurées» et de «violations flagrantes des droits de l’Homme».


Les autorités d’occupation marocaines et les forces de sécurité sont intervenues d’une manière extrêmement violente pour disperser une manifestation pacifique de Sahraouis dans la ville d’El-Ayoun, il y a quelques jours, organisée en signe de solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis et pour dénoncer le transfert clandestin des détenus de Gdeim Izik vers des prisons marocaines sans fournir de détails sur le lieu et les conditions de détention.
Adala UK a souligné que les autorités marocaines ont exagérément réagi à la manifestation pacifique de Sahraouis, en utilisant une force excessive, inutile, injustifiée et disproportionnée contre des manifestants pacifiques qui ne présentaient aucun risque à la sécurité où à l’ordre public. L’organisation britannique a clairement indiqué que les forces d’occupation marocaines ont agi en dehors de la loi et en violation des principes universels des droits de l’Homme.
Des membres d’Adala UK ont réussi à obtenir des preuves et des témoignages liés aux exactions des forces de sécurité du Makhzen usage des matraques, jets de pierres et des véhicules blindés face un groupe restreint de manifestants. Aziza Biza, collaboratrice à un site d’information sahraoui, a été gravement blessée à la tête par plusieurs coups assenés par un élément des forces de sécurité du Makhzen. Hassna Duhei, militante sahraouie des droits de l’Homme, a été victime d’une violente attaque par les policiers marocains, battue à coups de matraque sur le corps et le visage, au point d’être défigurée.
Suite à cette vague de violence orchestrée par les forces du Makhzen, des dizaines de manifestants blessés ont été acheminées vers l’hôpital régional d’El-Ayoun occupée, tandis que les blessés légers ont reçu des soins de base au domicile de citoyens sahraouis.
Adala UK se dit préoccupée par la détérioration de la situation dans les territoires sahraouis occupés, une situation exacerbée par la recrudescence des actes de violation flagrante des droits de l’Homme. Et de critiquer sévèrement le silence et le laxisme des grandes démocraties face à un problème qui ne peut être résolu que par le déclenchement d’un processus de décolonisation des territoires du Sahara Occidental.
De Londres, B. Selimia

Appel à dons pour jeunes migrants à Gap, Hautes Alpes

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Appel à dons pour jeunes migrants à Gap, Hautes Alpes


Bonjour à tous,
Le conseil départemental a décidé de ne plus nourrir les jeunes mineurs actuellement sur Gap. Cette mesure s'ajoute à celle de leur non pris en charge globale : hébergement, soins, scolarisation...
Nous avons donc besoin de toutes les volontés pour pallier à cette carence impensable !!!
Merci de déposer vos dons à Saint André, rue Faure du Serre : riz, tomates concassées, épices, boîtes de haricots rouges, sucre, poudre chocolatée, café, thé... mais aussi draps, couvertures, couettes, oreillers...une cagnotte est également à disposition.
Marie-Odile et Chrystel

Boîte de réception
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reseau hospitalite<reseauhospitalite@gmail.com>

09:44 (Il y a 1 heure)


À cci : moi

Un ancien champion marocain de kickboxing demande asile au Canada parce qu'il serait en danger après avoir défié le roi du Maroc, Mohammed VI.

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Siha Moha et Zakaria Moumni ont partagé un lien.

Vidéo TVA : Pour avoir défié le roi du Maroc
Un champion de kickboxing demande asile au Canada
"Ma vie est menacée en France, j’ai échappé à une tentative d’assassinat avec arme à feu et arme blanche au nom du roi Mohammed VI"


Zakaria Moumni affirme qu’il est en danger tant dans son pays d’origine qu’en France.
M. Moumni prétend avoir été torturé au Maroc parce qu’il aurait osé interpeller le roi, ce qui constitue un crime.
«Ma vie est menacée en France, j’ai échappé à une tentative d’assassinat avec arme à feu et arme blanche au nom du roi Mohammed VI et au nom de son secrétaire particulier et du directeur du contre-espionnage marocain. Le gouvernement français refuse de me protéger», a-t-il rapporté à TVA Nouvelles.
«Monsieur a été au cœur d’un conflit diplomatique entre la France et le Maroc. Évidemment, des deux côtés, il est à risque», a renchéri son avocat, Me Stéphane Handfield.
Sa cause a été reportée au 12 décembre prochain.

Invasion, annexion, construction d’un mur… Le Sahara Occidental

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Pour les droits des Sahraouis

Publié le 
Je commence par un détour. La langue française et le sexisme grammatical construit par l’académie. Ainsi Marie-Jo Fressard est la marraine de prisonniers politiques sahraouis. Et en tant que marraine, elle les parraine… (A paraître : Manuel de grammaire non sexiste : manuel-de-grammaire-non-sexiste/). Des prisonniers politiques, une marraine, un long travail de soutien. 
L’auteure rappelle que « Le régime monarchique, qui affirme qu’il n’y a plus de prisonniers politiques au Maroc applique l’infaillible recette des dictateurs pour transformer un prisonnier politique en prisonnier de droit commun : une « bonne » torture pour faire avouer un des nombreux forfaits hautement sanctionnables : atteinte à la sacralité du monarque, à la famille royale, à l’intégrité territoriale, à la marocanité du Sahara, outrage au drapeau, caricature, utilisation des expressions Sahara « occidental », « colonisation », qui sont qualifiés d’atteinte à la sureté de l’Etat, etc. »

L’auteure revient sur l’histoire de ce territoire, parcouru par des nomades avant 1884, colonisé par l’Espagne de 1884 à 1972 (depuis les années 50, l’ONU exige la décolonisation de ce pays, qualifié de « territoire non autonome »), de 1973 à aujourd’hui « de la guerre de décolonisation à l’occupation marocaine qui se prolonge » (Espagne, Maroc, Mauritanie)… La stratégie du royaume marocain est expliquée, gagner du temps, renforcer sa position, coloniser les territoires occupés… sans oublier la construction d’un mur de 2 720 kilomètres de long, un mur qui coupe le pays en deux, un mur érigé, doit-on le préciser en violation du droit international.
Une société vivante, la République arabe sahraouie démocratique (RASD), les « fils des nuages ». Marie-Jo Fressard en décrit de nombreux aspects. Elle aborde aussi l’exil et la diaspora, « Hors du Sahara occidental, tout est exil pour les Sahraouis ».
J’ai notamment été intéressé par les pages sur les marrainages/parrainages, les appels téléphoniques, les parcours de vie de prisonniers, les résistances…
Comme l’indique Samuele de l’Apso dans sa postface, Marie-Jo « transmet par ses écrits les vies écorchés d’hommes avides de liberté et d’égalité, mais elle partage aussi volontiers les matériaux et les instructions pour assembler un four solaire pas cher, et la recette des délicieux petits gâteaux à y cuire »

Je reste toujours surpris par le silence de celles et ceux qui soutiennent, à juste titre, les droits des Palestinien-ne-s mais sont bien silencieuses et silencieux sur ceux des Sahraouis. Y aurait-il des colonialismes plus acceptables que d’autres ? Je rappelle que les déclarations des Sahraouis concernant la Palestine sont sans ambiguïté. Nous devons soutenir les un-e-s et les autres contre les pays colonisateurs, là Israël, ici le Maroc… Un livre donc à diffuser, une solidarité à développer.
« Face à l’injustice faite à la nation sahraouie, à ce pays dont les habitants originaires ont une langue, une culture, un gouvernement propre, il y a les petites mains, les croyances, les courages des Sahraouis, et des amis, aiguillant chaque fois que possible les consciences endormies »
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En complément possible :
43 avocats internationaux en soutien aux militants sahraouis de Gdeim Izik, 43-avocats-internationaux-en-soutien-aux-militants-sahraouis-de-gdeim-izik/
Le Sahara Occidental, dernière colonie d’Afrique, le-sahara-occidental-derniere-colonie-dafrique/
La délégation sahraouie en Espagne dénonce l’ouverture d’une annexe de l’Institut Cervantès à El Ayoune occupée, la-delegation-sahraouie-en-espagne-denonce-louverture-dune-annexe-de-linstitut-cervantes-a-el-ayoune-occupee/
La question de la justice environnementale et sociale au Maroc passe par le Sahara Occidental, la-question-de-la-justice-environnementale-et-sociale-au-maroc-passe-par-le-sahara-occidental/
Agounia, agounia/
Electrifier le pillage : Ce que le Maroc et Siemens cachent à la COP22, Marrakech, electrifier-le-pillage-ce-que-le-maroc-et-siemens-cachent-a-la-cop22-marrakech/
VERT ne veut pas dire PILLAGE ! : Lettre ouverte de la société civile sahraouie à la COP22, vert-ne-veut-pas-dire-pillage-lettre-ouverte-de-la-societe-civile-sahraouie-a-la-cop22/
Ressources naturelles et intifada : pétrole, phosphates et résistance au colonialisme au Sahara occidental :
Aminatou Haïdar : « Je ne comprends pas que les gouvernements d’Espagne soient toujours du côté opposé au peuple », aminatou-haidar-je-ne-comprends-pas-que-les-gouvernements-despagne-soient-toujours-du-cote-oppose-au-peuple/
Sahara occidental : la honte d’une Espagnole, sahara-occidental-la-honte-dune-espagnole/
Sahara Occidental : Un mur autour d’El Aaiun occupée, protection ou agression ?, sahara-occidental-un-mur-autour-del-aaiun-occupee-protection-ou-agression/
Greve de la faim illimitée des prisonniers de Gdeim Izik, greve-de-la-faim-illimitee-des-prisonniers-de-gdeim-izik/
18 Février : Journée de solidarité avec les femmes sahraouies, 18-fevrier-journee-de-solidarite-avec-les-femmes-sahraouies/
Chez le même éditeur :
Sous la direction de Denis Véricel et Apso : Lutter au Sahara.Du colonialisme vers l’indépendance au Sahara occidental, elles-et-ils-sappellent-fillesfils-des-nuages-parce-que-depuis-toujours-elles-et-ils-poursuivent-la-pluie/
APSO : Les sahraouis en 2018 suivi de Imagine. Il faut partir. Politique fiction, independance-et-reconnaissance-du-sahara-occidental/
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Marie-Jo Fressard : Drôle d’occupation pour une grand-mère
Histoires de prisonniers politiques sahraouis, petite histoire du conflit
Apso, Givors 2017, 84 pages, 8 euros
Didier Epsztajn

La tyrannie de Hassan II et les années de plomb sont de retour avec force et violence

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Maroc / L’État-voyou expliqué à ma fille...

La tyrannie de Hassan II et les années de plomb sont de retour avec force et violence, clairement, franchement, et sans décence... par son fils Mohammed VI...
Aujourd'hui, tant de prisonniers d'opinion sont en grève de la faim et risquent de perdre la vie d'un moment à l'autre...
J'en appelle à l'opinion internationale d'enregistrer et d'agir pour dénoncer la dictature au Maroc. Et j'interpelle les intellectuels du pays du Couchant de sortir de leur léthargie et d'être dignes et honnêtes pour arrêter la dérive, sous leurs yeux, de ce régime délétère qui enfonce de plus en plus le pays dans un abîme très sombre...

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Répression au Rif: des activistes marocains dénoncent le "silence complice" de l'UE

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Siha Moha, 27/9/2017

BRUXELLES- L'activiste sociale et politique marocaine, Fatima Beladel a dénoncé mardi à Bruxelles le "silence complice" de l'UE et des gouvernements européens par rapport à la vague de répression et d’arrestations arbitraires au Rif (Nord du Maroc), plaidant pour un "soutien international" en faveur de la libération des détenus marocains.
"Pourquoi l'UE n'a pas soutenu la mobilisation du Rif?" s'est-elle interrogé lors d'une soirée organisée sur le thème de "Révolte dans le Rif, quel avenir pour le Hirak", estimant que "les gouvernements européens sont complices"pour avoir fermé les yeux sur "des pratiques de torture révélées par des organisations et activistes marocains".
Cette activiste marocaine a regretté, à ce titre, que l'UE ait cédé au chantage des autorités marocaines de la collaboration contre le terrorisme. "Le Maroc joue la carte du terrorisme et l'utilise pour faire pression sur l'UE afin de ne pas intervenir", a-t-elle soutenu.


Depuis le décès fin octobre 2016 du jeune marchand de poisson, Mohsen Fikri, broyé par une benne à ordures alors qu’il tentait d’empêcher la destruction de sa marchandise saisie par la police, la mobilisation n’a jamais cessé à Al-Hoceima (nord du Maroc) et dans plusieurs localités alentour.
Le mouvement s’est même durci pour exiger que justice soit faite pour la mort du jeune poissonnier, mais également pour porter des revendications économiques et sociales en faveur de cette zone enclavée.
Animé par des jeunes de la région, le mouvement de contestation populaire Hirak, est longtemps resté pacifique. L’arrestation fin mai de Nasser Zefzafi, le leader du mouvement, a marqué un durcissement de la crise.
Environ 427 personnes, notamment les activistes constituant le noyau dur du mouvement, sont actuellement détenues dans les prisons marocaines, selon Fatima Beladel. Accusés d’ "atteinte à la sécurité de l’Etat" ou de "séparatisme" de nombreux militants du Hirak risquent de lourdes peines.
Pour cette activiste, c'est la mort de Mohsen Fikri qui "a été le déclencheur" de nouvelles demandes sur les conditions de vie d’une population marginalisée."Les manifestations cristallisent une colère préexistante, liée au faible développement économique du Rif", a-t-elle affirmé, soutenant que la marginalisation de cette région est "programmée" par les autorités marocaines. Elle en veut pour preuve le taux de chômage "élevé" dans la région et qui avoisinerait les 60%.
Pour Fatima Beladel, la souffrance des marocains du Rif est "réelle", soulignant que le mouvement de contestation populaire au Rif était "spontané" et que les femmes aussi sont très nombreuses à participer à ce mouvement et à investir les rues et les réseaux sociaux, malgré le fort conservatisme dans le milieu rural.
Le militant des droits humains et activiste dans le comité Mohsen Fikri, Said El Amrani a déploré, de son côté, le silence des dirigeants européens sur "la répression qui continue", notamment de la France, soulignant que les autorités marocaines "refusent le dialogue et préfèrent répondre par la violence".
"Contrairement à l'image d'un Maroc respectueux des droits de l'homme, de démocratie et d'Etat de droit que les autorités veulent véhiculer, le Maroc réprime les manifestants et ne laisse point de place à la liberté d'expression", a-t-il ajouté.
Evoquant les racines profondes de la révolte du Rif, ce militant a assuré que la population exprime sa colère par rapport à la situation de l'emploi et au sous-développement de la région, dépourvue de toute commodité.
"La population réclame une université et un hôpital, spécifiquement un centre d’oncologie fonctionnel", a-t-il précisé, faisant remarquer que la région connaît un taux très élevé de cancers en raison des bombardements au gaz chimique perpétrés par les Espagnols lors de la guerre du Rif (1921-1926).
"Il n’y a pas d’annexe universitaire dans le Rif et les jeunes doivent aller dans d'autres régions, parfois très éloignées afin de faire leurs études supérieures", a-t-il encore ajouté.
Mais, pour Said Boudouina, membre du parti socialiste unifié (PSU), la répression du Rif ne date pas d'aujourd'hui, soulignant que cette région est "très marquée par la migration" en raison des politiques de répression qui se sont abattues sur la population locale au fil des années.

À travers mes souvenirs et mes larmes – Lettre à mon fils,

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« Vous me parlez d’un terroriste, mais moi, je vous parle de mon enfant, d’un enfant que j’ai porté pendant neuf mois, que j’ai mis au monde, que j’ai allaité, que j’ai protégé… Si j’avais pu choisir, j’aurais donné ma vie pour que cela n’arrive pas. »
C’est par ces mots que Fatima s’exprimait pour France Info, en décembre 2016.  
Fatima est la maman de Bilal, né à Bruxelles le 22 janvier, 1995, parti pour la Syrie le 18 février 2015 et décédé à Paris, à 500 mètres du Stade de France, le 13 novembre 2015.
Par cette lettre à son fils, Fatima nous livre son témoignage d’amour, d’angoisse et de désespoir mais aussi son combat pour renvoyer l’image de son fils tel qu’elle l’a connu et aimé, avant que des inconnus d’elle ne le lui arrachent. À lire absolument pour sortir des clichés sur ces jeunes et sur leur famille !

Pour commander le livre, merci de verser 10 euros (= 7 euros + 3 euros de frais d’envoi) sur le compte
Antidote
IBAN : BE20 0004 2359 4956  
BIC: BPOTBEB1XXX

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