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Channel: Solidarité Maroc التضامن المغرب
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Showing article 2501 to 2520 of 5914 in channel 47236542
Channel Details:
  • Title: Solidarité Maroc التضامن المغرب
  • Channel Number: 47236542
  • Language: French
  • Registered On: July 12, 2015, 11:16 pm
  • Number of Articles: 5914
  • Latest Snapshot: July 9, 2025, 3:18 pm
  • RSS URL: http://solidmar.blogspot.com/feeds/posts/default?alt=rss
  • Publisher: https://solidmar.blogspot.com/
  • Description: Blog du Réseau de solidarité avec les peuples du Maroc, du Sahara occidental et...
  • Catalog: //maroc488.rssing.com/catalog.php?indx=47236542
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Justice pour les jeunes isolé.e.s étranger.ère.s

September 29, 2017, 8:50 am
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Le Club de Mediapartmar. 26 sept. 2017 




    Justice pour les jeunes isolé.e.s étranger.ère.s

    • Blog : Le blog de Jeunes Isolés Etrangers
    Ce blog est ouvert à ceux qui, solidaires des jeunes isolé.e.s étranger.ère.s, s’indignent du sort qui leur est fait. Un blog pour fédérer les énergies, pour un état des lieux, multiple et mobilisateur, des écrits, les nôtres, ceux des jeunes, des images, tout ce qui peut contribuer à créer une alerte publique nationale, et engager une politique d'accueil respectueuse des droits de l'enfant. 
    9 septembre 2017
     Justice pour les Jeunes Isolé.e.s Etranger.ère.s
    Mineur.e.s ou très jeunes majeur.e.s, il.elle.s ont souvent derrière eux, elles, déjà, des années d’expériences difficiles et parfois tragiques. Si peu visibles, aperçu.e.s dans le bidonville de Calais, les sentiers de la Roya, sous le métro aérien de la Chapelle ou ailleurs. Invisibles quand il.elle.s dorment dans une gare ou un hall d’immeubles, comme tant d’autres.
    Mineur.e.s ou jeune majeur.e.s en danger, la loi et les conventions internationales leur donnent droit à la protection publique, une mission qui incombe aux départements. Ceux-ci établissent avec la police et les tribunaux le tri cynique entre ceux et celles qui seront reconnu.e.s mineur.e.s et les autres, déclaré.e.s majeur.e.s après un entretien suspicieux, un document jugé douteux ou les conclusions aléatoires d’une expertise d’âge osseux. Pour quelques-un.e.s, c'est la fin du voyage, désespérés, telle celle de Denko, 16 ans, qui se jette du 8ème du foyer de Chalons en Champagne, atroce, pour Souleyman, 15 ans, laissé à la rue, écrasé dans un parking des urgences du CHU de Bordeaux où il s’était réfugié pour dormir.

    Heureusement, il.elle.s ne restent pas toujours seul.e.s. Soutenu.e.s par des militant.e.s, des citoyen.ne.s révolté.e.s, des professionnels consciencieux et souvent déchiré.e.s de ne pouvoir leur apporter une aide efficace, à coups de recours aux tribunaux, d’actions de rue, quelques-un.e.s obtiennent de haute lutte leur prise en charge. Quelques-un.e.s seulement. Peu, beaucoup trop peu. Pour eux.elles, il faut encore se battre pour rendre effectifs leurs droits les plus élémentaires, tels l'accès aux soins, la scolarisation et l'insertion sociale et/ou professionnelle
    Ce n’est pas pour cette survie là qu’il.elle.s ont traversé déserts, mers et frontières, enduré des souffrances, des privations, des sévices, parfois la prison, ou simplement rêvé d’une vie meilleure dans une Europe fantasmée. Et si c’étaient nos enfants ?

    De plus en plus nombreux.ses, il.elle.s relèvent la tête, agissent collectivement pour faire valoir leurs droits. Il.elle.s sont debout !
    Ce blog est ouvert à ceux et celles qui, solidaires de ces jeunes isolé.e.s étranger.ère.s, s’indignent de ces maltraitances : professionnels, travailleur.ses sociaux.ales, éducateur.trice.s, médecins, enseignant.e.s, avocat.e.s, magistrat.e.s, simples citoyen.ne.s, qui rencontrent trop régulièrement ces situations révoltantes. Un blog pour fédérer les énergies, pour un état des lieux, multiple, et mobilisateur, des écrits, les nôtres, ceux des jeunes, des images, tout ce qui peut contribuer à créer une alerte publique nationale, contraindre au respect des droits de l’enfant, et engager enfin une politique responsable et généreuse d’accueil des jeunes isolé.e.s.
    A ce jour sont engagé.e.s aux côtés des JIE les associations, syndicats, collectifs ci-dessous, fondé.e.s sur les mêmes valeurs de solidarité, d'accueil, d'égalité des droits pour toutes et tous. Pour tou.te.s, un objectif commun : dénoncer les injustices et violations de droits, et proposer, tant au niveau national qu'international l’adoption de cadres légaux pour l’accueil des étranger.ère.s qui soient conformes aux droits fondamentaux des personnes, et notamment ceux des mineur.e.s.
    Relayons l’appel (lien) et l’invitation à faire vivre ce blog « Justice Jeunes Isolé.e.s Etranger.ère.s » vers ceux et celles que nous savons agir avec eux, elles, de multiples manières.
    Plus nombreux.ses, plus forts, eux, elles et nous, ensemble, faisons en sorte qu’il.elle.s soient protégé.e.s comme l’exigent leurs droits fondamentaux et puissent trouver toute leur place dans notre société, construire et réaliser le projet de vie qu’ils.elles auront choisi, ici ou ailleurs selon leur souhait.

    - La CIMADE
    - DEI-FRANCE (Défense des Enfants International –France)
    - EPP (Enseignants Pour la Paix​)
    - FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s)
    ​ - FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’Elèves)
    - Ferc-CGT (Fédération de l’Éducation, de la Recherche et de la Culture –CGT)
    ​ - FSU Nationale (Fédération Syndicale Unitaire Nationale)
    ​ - GISTI​ (Groupement d’Information et de Soutien des Immigrés)
    - LDH (Ligue des Droits de l’Homme)
    - Médecins Du Monde
    ​ - MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples)
    - RESF (Réseau d’Education Sans Frontières)
    - SNPES-PJJ/FSU (Syndicat National des Personnels de l’Education et du Social-PJJ/Fédération Syndicale Unitaire)
    - SNUTER-FSU (Syndicat National Unitaire de la territoriale–Fédération Syndicale Unitaire)
    - Syndicat de la Magistrature


    https://blogs.mediapart.fr/justice-jeunes-isoles-etrangers/.../justice-...




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    Pourquoi le Maroc et Mohammed VI sont intouchables en France

    September 29, 2017, 12:40 pm
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    27/9/2017

     Par Sadek Sahraoui, 27/9/2017 – 

    Le journaliste et professeur marocain de droit constitutionnel à l’Université de Settat (Casablanca), Omar Brouksy, s’apprête à publier une enquête très intéressante sur tous ces hommes et toutes ces femmes qui travaillent dans l’ombre, notamment en France, pour protéger la monarchie marocaine et les intérêts de ses fidèles serviteurs. Intitulée La république de sa majesté, cette enquête soutient que c’est à cette élite que Mohammed VI doit le traitement de faveur dont lui et son pays bénéficient en France.

    Pourquoi le rejeton de feu Hassan II y est-il aussi chouchouté ? Dans un entretien accordé cette semaine au site britannique Middle East Eye, Omar Brouksy explique que cette élite constituée en réseau et lobby a des intérêts personnels, économiques, politiques très importants au Maroc.«Elle traverse tous les secteurs : la politique, les affaires, la culture… et son influence à travers les médias est énorme», précise l’universitaire marocain, qui mentionne que quelqu’un comme Bernard Henry Levy (BHL) a, par exemple, beaucoup fait pour faire oublier le Maroc de la torture et promouvoir l’image d’un royaume moderne et respectueux des droits de l’Homme.

    Lire la suite : https://www.algeriepatriotique.com/.../maroc-intouchables-france...

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    Sahara occidental : nouveau revers pour le Maroc à Bruxelles

    September 29, 2017, 12:57 pm
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    L'Actualité en temps réel Par: Sonia Lyes23/9/2017 
      Le sommet UE – Afrique devient le Sommet UE – UA. L’Union européenne (UE) et l’Union africaine (UA) se sont accordés sur la “relabellisation” du prochain sommet entre Européens et Africains, prévu les 29 et 30 novembre prochains à Abidjan (Côte d’Ivoire), le sommet UE-UA, a affirmé ce samedi l’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles, Amar Belani à l’agence APS.

      Contrer les pressions marocaines

      « Une convergence de vues s’est dégagée entre l’UA et l’UE sur la ‘‘relabellisation’’ du prochain Sommet UE-UA qui aura lieu à Abidjan, les 29-30 novembre 2017, dénommé lors des précédentes éditions Sommet UE-Afrique », a précisé le diplomate algérien, en première ligne dans la défense du dossier du Sahara occidental auprès de l’Union européenne.
      Cette convergence « vient ainsi mettre en échec les manœuvres et les pressions exercées par le Maroc sur l’institution européenne directement, ou par le biais de pays européens qui lui sont favorables, afin d’exclure du prochain Sommet la République arabe sahraouie démocratique (RASD), pays fondateur de l’Union africaine avec lequel le Maroc a accepté de siéger en adhérant à l’institution panafricaine et en procédant à la ratification de son acte constitutif, sans conditions et sans réserves », a précisé le diplomate algérien.

      Mise en garde

      Des invitations pour participer au dit Sommet seront envoyées aux 55 États membres de l’UA, dont le Sahara occidental.
      « Avec cette convergence de vues entre les deux organisations régionales, le Maroc est prévenu de toute tentative de mise en échec du prochain Sommet UE-UA dont il endossera l’entière responsabilité comme ce fut le cas lors de la tentative humiliante avortée à Maputo à l’occasion de la réunion ministérielle sur le développement de l’Afrique (TICAD-VI), tenue du 23 au 25 août dernier », a mis en garde Amar Belani.
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      C'EST QUOI LE CHUM ???

      September 29, 2017, 11:22 pm
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      Veynes, le 29/09/17

      C'EST QUOI LE CHUM ???
      Centre d'Hébergement d'Urgence de Mineurs exilés
      • un lieu d'accueil digne et solidaire auto-géré ouvert depuis le 6 septembre 2017,
      • une maison réhabilitée et aménagée en 3 semaines pour répondre à une situation d'urgence,
      • une vingtaine de migrants mineurs isolés de 15 à 17 ans venus du Sénégal, Cameroun, Guinée Conakry, Mali, Sierra Leone en sécurité et en confiance, avec un toit, de quoi manger et des soins appropriés,
      • un collectif informel de 15 permanents soutenus par des dizaines de personnes qui apportent leur soutien ponctuel mais précieux !
      • une organisation avec 1 AG et 1 réunion de vie du lieu par semaine,
      • le suivi des démarches administratives pour les jeunes (reconnaissance de minorité, demande d’asile, scolarité…),
      • de la coordination avec les autres acteurs de l'accueil de migrants du 05 (la CIMAD, les réseaux Hospitalité et Welcome, la paroisse de Gap, la maison Cézanne à Gap, les familles d'accueil...),
      • un accueil à moindre coût basé sur de la solidarité.

      La réalité à laquelle nous devons faire face :

      Ces jeunes ont quitté leur pays parce qu'ils y vivaient l'impensable. Ils ont quitté leur lieu de vie, ont survécu aux rebelles Lybiens et au carnage de la Méditerrannée.
      Pour certains, ils ont passé plusieurs années sur la route confrontés à l'insécurité, au chantage, au racket, à la spoliation, à l'esclavage, à la prison, à la maltraitance, au viol... D'autres y ont laissé leurs vies (les femmes notamment arrivent très rarement jusqu'ici). Ils ne peuvent pas retourner chez eux...

      Aujourd'hui, ils arrivent en France par les Hautes-Alpes, surtout depuis la fermeture de la frontière dans la vallée de la Roya.

      Face à la crise migratoire qui touche l'Europe, la France s'est engagée en septembre 2015 à accueillir une partie des réfugiés qui transitent par l'Italie. Pourtant, même les demandeurs d'asile issus des six pays considérés officiellement en guerre ne sont pas tous acceptés sur notre territoire.

      Alors le CHUM a été ouvert pour pallier aux manquements du conseil départemental qui refuse d'assurer sa mission légale de protection et de mise à l'abri des mineurs isolés.
      C'est une initiative collective qui a pour unique souci la prise en charge des jeunes mineurs laissés à la rue par les institutions censées les protéger.

      Aujourd'hui, le CHUM a besoin de vous !

      Coups de main pour les travaux, chauffeurs, animation d'ateliers, proposition de sorties, cours de français, soutien à la communication, collecte de nourriture, relai d'information et d'opinion, référents jeunes, personnes pour assurer des permanences, mise en place d'événements de soutien pour collecter des fonds et toutes autres actions à inventer !

      Des habitant-e-s solidaires des Alpes du Sud

      Pour être informé des avancées et des besoins du CHUM,
      inscrivez-vous à notre liste de diffusion
      en venant au CHUM ou en appelant : 07 58 43 01 00

      La "maison des chefs de gare » est située 23 avenue des Martyrsà Veynes
      (rond-point direction Grenoble, 300m à gauche)


      ---
      To unsubscribe: <mailto:chum-veynes-unsubscribe@lists.riseup.net>
      List help: <https://riseup.net/lists>

      eseau hospitalite<reseauhospitalite@gmail.com>

      07:50 (Il y a 29 minutes)



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      Quand Macron fait l’éloge du roi du Maroc et de sa gestion de la crise du Rif

      September 29, 2017, 11:49 pm
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      « La République de sa Majesté »

      Orient XXI> Lu, vu, entendu> Extraits> Omar Brouksy> 28 septembre 2017
       
      Depuis plusieurs décennies, le Palais marocain a su entretenir un réseau de politiques et d’intellectuels complaisants, n’hésitant ni devant les invitations, ni devant les contrats juteux. Dans un livre-réquisitoire, Omar Brouksy revient sur les réseaux de la monarchie en France et évoque dans sa conclusion les relations entre Emmanuel Macron et le Makhzen.
      Bildergebnis für M6 Macron roi du marocIl est environ 17 heures au Maroc, ce mercredi 14 juin 2017, lorsque le Falcon présidentiel atterrit sur l’aéroport de Rabat et se stabilise à quelques mètres du salon d’honneur. Le roi Mohammed VI est là, sur le tarmac, piaffant d’impatience avant la descente d’Emmanuel Macron et de son épouse Brigitte, le nouveau couple de l’Élysée. Il ne s’agit pas d’une « visite officielle », mais « d’amitié et de travail », précise le Quai d’Orsay ; une « visite familiale », souligne quant à lui le palais.
      Le président français est effectivement accueilli par la famille royale au complet : le monarque, vêtu d’une djellaba rouge vif, les yeux cachés par des lunettes de soleil, est debout près de son épouse et de leurs deux enfants, le prince héritier Hassan, 14 ans, et la princesse Khadija, 10 ans. Deux mètres plus loin, le prince Rachid est accompagné de son épouse Oum Keltoum1, qui vient d’être gratifiée du titre d’altesse royale par décision personnelle de « M6 ».
      L’ambiance est familiale. Emmanuel Macron salue le roi et son épouse et se penche pour embrasser la petite Khadija : « Bonjour mademoiselle, lui lance-t-il, comment t’appelles-tu ? » Il se tourne vers Mohammed VI : « Majesté, c’est grâce à vous qu’on est là. Merci. » C’est effectivement le roi qui est à l’initiative du voyage : quelques heures après l’élection du nouveau président, une invitation lui a été adressée par le palais pour une visite « d’amitié » au royaume.

      Lire l'article:
      Orient XXI> Lu, vu, entendu> Extraits> Omar Brouksy> 28 septembre 2017
       
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      Au Maroc, la virginité à tout prix : « Ils veulent du sang, alors on leur en donne »

      September 29, 2017, 11:58 pm
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      Le Monde Afrique, 21/9/2017
       


      Poche d’albumine, foie de volaille, reconstruction de l’hymen : tous les moyens sont bons pour entretenir le mythe de la chasteté des femmes avant le mariage.
      Par Ghalia Kadiri (Casablanca, correspondance)
      LE MONDE Le 24.09.2017




      Une femme attend l’arrivée des époux lors d’un mariage à Khourigba, au Maroc, en 2007. image: http://img.lemde.fr/2017/09/21/148/0/3504/1747/768/0/60/0/f9a9320_11764-l3xpi4.h96gsnhfr.jpg

       

       

      Selma*, 27 ans, le sait : son mariage est basé sur un mensonge. « Mais il vaut mieux mentir que subir la chouha », rétorque-t-elle. La chouha (« humiliation », en arabe dialectal), c’est ce que subissent les Marocaines qui ont eu des rapports sexuels avant le mariage, selon Selma. Il y a quatre ans, elle aperdu sa virginité avec un camarade de l’université, à Casablanca. « Je ne l’ai fait qu’une fois. A l’époque, je ne mesurais pas les risques, je ne pensais qu’à prendre du plaisir et à découvrir mon corps », se souvient la jeune femme, silhouette fine et yeux sombres.

      A Tahar*, son époux depuis un an, Selma n’a jamais osé raconter son expérience. « Je connais beaucoup de femmes qui ont été battues ou répudiées parce qu’elles n’ont pas saigné pendant leur nuit de noces. » Sur les conseils de ses amies et encouragée par sa mère, elle s’est procuré, quelques jours avant son mariage, une capsule de sang artificiel visant à créer une illusion de virginité. Insérée dans le vagin environ vingt minutes avant le rapport sexuel, la poche éclate sous l’effet de la chaleur corporelle et un liquide rouge se répand, simulant une rupture de l’hymen. « Ils veulent du sang, alors on leur donne du sang », ironise Selma, qui a vécu, lors de sa nuit de noces, une deuxième « première fois ».




      Lire aussi :   Au Maroc, des rassemblements pour dire « non à la culture du viol » 
       
      Commercialisé par la société chinoise Gigimo et vendu 200 dirhams (environ 18 euros), ce « kit de virginité » inventé dans les années 1990 par un fabricant japonais de sex-toys a envahi les étals de Derb Omar, un quartier commerçant de Casablanca. « Au début, la capsule servait de jouet érotique pour les Japonais, explique un vendeur, l’air amusé. Puis les Chinois ont saisi l’énorme potentiel du marché de la virginité. » Dans les pays musulmans, où l’hymen est sacralisé, acheter sa virginité à si bon prix a séduit beaucoup de femmes. « Il existe depuis la nuit des temps des ruses pour feindre la virginité : mettre un foie de volaille au fond de son vagin, par exemple. Mais la poche de sang est plus efficace. Et elle coûte au moins dix fois moins cher qu’une opération », insiste le vendeur.

      Rite du drap nuptial

      Mis en vente sur Internet à la fin des années 2000, le produit est aujourd’hui facilement accessible sur le marché informel marocain. On le trouve dans des magasins tenus par des commerçants chinois ou chez les parfumeurs de quartier. Vendue dans un emballage discret, la poche, composée d’albumine naturelle jugée inoffensive, a fait concurrence à l’hyménoplastie. Cette opération visant à recoudre l’hymen coûte plusieurs milliers de dirhams, selon les gynécologues et les chirurgiens esthétiques qui la pratiquent dans la clandestinité. Facile à réaliser, sous anesthésie locale, elle rapporte gros aux médecins depuis plus de trente ans. « La poche chinoise a eu du succès à son arrivée, mais l’hyménoplastie reste plus prisée aujourd’hui. Les jeunes filles ont peur de se faire prendre avec la poche le soir des noces », observe Imane Kendili, psychiatre et sexologue à Casablanca.
      Lire aussi :   Au Maroc, parler de sexe, c’est parler de politique
      Au Maroc, la sexualité est l’un des tabous les plus féroces, en particulier dans les milieux populaires et dans les campagnes, où vivent près de 40 % de la population. « La vie sexuelle avant le mariage existe, mais elle n’est pas assumée. Beaucoup de ceux qui revendiquent leur sexualité finissent par être emportés par le carcan sociétal », ajoute la sexologue. Si le rite du drap nuptial, sur lequel une tache de sang atteste de la chasteté de la femme, est en voie de disparition, la majorité des hommes exigent toujours la virginité avant le mariage. « Au Maroc, l’honneur de la famille se mesure à la virginité de la femme, analyse la sociologue et militante féministe Soumaya Naamane Guessous. Peu importe ce qu’une femme a accompli dans sa vie, on juge de sa valeur à partir de cette membrane très fragile qu’est l’hymen. Dans certains milieux, une fille non vierge est aussitôt assimilée à une prostituée. »


        Mais la virginité reste difficile à préserver dans un contexte de changements sociaux dans le royaume. Aujourd’hui, l’âge moyen du mariage est de 28 ans pour la Marocaine, plus active et émancipée. « Le célibat étant prolongé, il est plus difficile pour une femme de rester chaste jusqu’au mariage », poursuit la sociologue. Les hommes ne sont pas dupes, eux-mêmes ont eu des partenaires sexuelles avant l’union. « Ils se disent : “Et si ma future femme avait été la partenaire de quelqu’un d’autre ?” Du coup, un scepticisme général s’est installé sur la question de la virginité. »

      Certificat médico-légal

      Conscients des techniques pour masquer un passé sexuel, certains conjoints traînent leur future femme chez un gynécologue pour demander un certificat de virginité. Ce certificat médico-légal, qui n’est pas obligatoire pour sceller une union, permet initialement d’examiner une femme en cas de viol. « Mais les gens en ont fait un certificat de bonnes mœurs, que je refuse systématiquement de délivrer, indique une gynécologue à Casablanca, qui a souhaité garder l’anonymat. C’est un acte hypocrite, surtout que l’hymen ne veut rien dire. Il y a des femmes dont l’hymen ne saigne pas. » Certaines naissent sans hymen ou le perdent en faisant de l’équitation, de la gymnastique ou même en insérant un tampon. « D’autres pratiquent des actes sexuels tout en restant vierges », indique la gynécologue. Sodomie, fellation, frottements… « A l’université, la plupart des filles avaient tout essayé, sauf la pénétration vaginale », témoigne Selma.
      Lire aussi :   Le mariage de convenance, un mirage pour les homosexuels issus de la diaspora maghrébine ? 
       
      Pourquoi, en 2017, la virginité est-elle toujours fantasmée au Maroc ?  
      « Déflorer une fille est le summum de la virilité chez le sexe masculin, explique Soumaya Naamane Guessous. L’interdiction de la pratique sexuelle avant le mariage dans l’islam s’applique exclusivement aux femmes. Les hommes ont interprété les textes comme ça les arrange. » Mais pour la sociologue, rester vierge jusqu’au mariage peut avoir de sérieuses conséquences sur le couple. « Lorsqu’ils se marient, les hommes ont envie de fantaisie sexuelle dès la défloration. Ils veulent vivre avec une geisha mais se retrouvent avec des femmes sans expérience dont l’appareil sexuel est bloqué depuis la puberté. Tout cela pose des problèmes d’incompatibilité dans le couple, voire d’adultère. »
      Pour les femmes qui ont déjà eu une expérience, la sexualité dans le mariage peut s’avérer tout aussi problématique. « Celles qui font semblant d’être vierges continuent à jouer les pures tout au long du mariage, raconte Selma. On n’ose pas se lâcher au lit de peur de passer pour une prostituée. Vierge ou pas vierge, la vie sexuelle est sous contrôle. La complicité est impossible à établir. » En un an de mariage, la jeune femme avoue n’avoir jamais éprouvé de plaisir sexuel.Elle soupçonne même son mari d’avoir une maîtresse. « Une femme avec plus d’expérience. Mais ça, ils ne l’accepteront jamais chez leur propre épouse ! » Dans une société où le rapport au sexe est particulièrement hypocrite, conclut la gynécologue, « ce jeu de dupes » ne fait que des perdants.
      * Les prénoms ont été changés.
      En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/09/24/au-maroc-la-virginite-a-tout-prix-ils-veulent-du-sang-alors-on-leur-en-donne_5190511_3212.html#qLRtthlpQJio9v6O.99
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      Titres de Solidmar : moments forts de la dernière semaine du 24/09.au 1/10/2017

      September 30, 2017, 9:38 am
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      • Invasion, annexion, construction d’un mur… Et les droits des Sahraouis?
      • Sahara occidental : nouveau revers pour le Maroc à Bruxelles
      • Sahara Occidental : Le Maroc interpellé par les US sur l’affaire Said Dambar

      • Mohammed VI et Macron : Le roi et le parapluie
      • Répression au Rif: des activistes marocains dénoncent le "silence complice" de l'UE
      • Maroc : Détention arbitraire de MM. Hamid El Mahdaoui et Rabie Al-Albak.
      • Dernier communiqué du Comité de suivi des familles des détenus du mouvement citoyen dans le Rif
      • La tyrannie de Hassan II et les années de plomb sont de retouravec force et violence
      • Au Maroc, la virginité à tout prix : « Ils veulent du sang, alors on leur en donne »
      • Titres de Solidmar : moments forts de la dernière quinzaine du 9 au 23/9/2017.
                      D'autres informations jour après jour sur solidmar.blogspot.fr
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      Liberté d'expression et d'information piétinée au Maroc

      October 4, 2017, 11:10 am
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      Sept défenseurs des droits humains et journalistes marocains font l’objet, depuis 2014, de harcèlement judiciaire en raison de leurs activités en faveur de la liberté d’expression dans le pays.

      Leur procès a été reporté pour la septième fois. Le prochain est fixé au mercredi 11 octobre 2017.

      Sur les sept, cinq sont poursuivis pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » - Article 206 du Code pénal

      Maâti Monjib : Historien, journaliste et président de l’Association Freedom Now

      Hicham Mansouri : Journaliste d’investigation et membre de l’Association marocaine pour le journalisme d’investigation (AMJI)

      Hicham Almiraat : Médecin de formation et fondateur de l’Association marocaine des droits numériques (ADN)

       Mohamed Essabr : Informaticien de formation et président de l’Association marocaine pour l’éducation de la jeunesse (AMEJ)

       Abdessamad Ait Aicha : Journaliste d’investigation et membre de l’Association marocaine pour le journalisme d’investigation (AMJI)

      Les deux autres sont poursuivis pour « avoir reçuun financement de l’étranger sans avoir notifié la réception au secrétariat général du Gouvernement »

      Rachid Tarik : Journaliste, président de AMJI et membre des associations Freedom Now et AMDH

      Maria Moukrim : Journaliste d’investigation, ex-président de AMJI et co-fondatrice du média en ligne Febrayer

      Ce procès se déroule dans un climat de contestation dans le Rif marocain avec une tournure dangereuse caractérisée par la condamnation à des peines lourdes de centaines de citoyens et la multiplication d’arrestations de journalistes. Les atteintes à la liberté de la presse se multiplient.

      Hamid El Mahdaoui, directeur du media en ligne Badil.infos, avait été condamné en première instance, le 25 juillet dernier, à trois mois de prison puis la peine a été alourdie à un an de prison ferme par la Cour d’appel le 12 septembre. Six autres journalistes-citoyens sont en détention provisoire : Abd Al Ali Haddou, animateur de la web TV AraghiTV, Fouad Assaidi, animateur de la page Facebook AwarTV, Houssein Al Idrissi, photographe de Rif Press, Jawad Al Sabiry, contributeur du média en ligne RIF24, Mohamed Al Asrihi, contributeur du média en ligne RIF24,  Rabiaa Al Ablak, contributeur du site Badil.infos et le septième Mohamed Elhilali, directeur de Rif Press a été condamné à 5 mois et libéré lors de la grâce royale du 30 août 2017.

      Pour les soutenir et réclamer leur relaxe, Le comité de soutien à l’historien Maati Monjib et auxsix journalistes et l’Association de Défense desDroits de l’Homme au Maroc (ASDHOM)organisent une soirée pour défendre la liberté d’expression et d’information au Maroc, et ce :

      le vendredi 6 octobre de 19h à 22h au
      40, rue de Malte 75011
      Métro République ou Oberkampf
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      L’amour en roue libre

      October 4, 2017, 9:37 pm
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      Par Cyril Castelliti


      Détournée de sa fonction première, la voiture offre un refuge aux jeunes couples en quête de discrétion. Comment l’automobile est devenu l’espace d’intimité privilégié de la jeunesse marocaine ?


      "Depuis qu’il n’a plus de voiture, il a carrément arrêté de rencontrer des femmes". Sourire au coin de la lèvre, Nora décrit avec ironie les tumultes de son ami. A l’instar de nombreuses jeunes femmes, la Casablancaise de 26 ans ne compte plus dans son entourage les relations nouées grâce à l‘intimité qu’offre la voiture. Un espace privilégié par la jeunesse pour se rencontrer, échanger, voire jouer avec les interdits. Ce procédé témoigne d’un véritable phénomène de société, comme le confirme son ami Assia, 24 ans: "Avec mon mec actuel, nous nous sommes rencontrés au travers de ces fameux tours en voiture", se souvient-elle . Les cafés ? "Trop de monde", les cinémas ? "Trop lycéen", son domicile ? "Impossible avec les parents". Heureusement, il restait la voiture de la jeune femme pour que le couple file le parfait amour.

      • Fait-on vraiment l'amour au Maroc?

      • Marocains et Marocaines partagent appartement

      Garçonnière sur roue

      Face à la pression sociale et familiale endurée par certains jeunes couples, les véhicules font ainsi souvent office de garçonnière sur roues. Un procédé bien connu par la jeunesse, qui n’étonne pas la sociologue Soumaya  Naamane Guessous, auteure de nombreux ouvrages sur la sexualité des jeunes Marocaines : "Les jeunes couples souffrent de cette difficulté à se retrouver dans l’intimité. Dans un café, les marques d’affection se résument aux caresses. Impossible de s’embrasser. Sans parler du risque de croiser un parent, ou un proche. Quant à la location d’une garçonnière, ce n’est financièrement pas à la portée de tout le monde". 
      Une contrainte difficilement compatible avec les attentes de la nouvelles générations. "Aujourd’hui, les expériences amoureuses sont de plus en plus précoces. Pour autant, l’âge moyen du mariage a reculé à 28 ans pour les femmes, et 31 pour les hommes. Les individus sont donc plus exigeants dans le choix de leur conjoint. Cela nécessite de prendre le temps de le connaître afin de déterminer s’il répond à certains critères qui ne sont pas toujours physiques", analyse-t-elle. Pour déjouer ce paradoxe, la jeunesse a trouvé son remède : "Le tour en voiture".

      Une seule règle : Ne pas s’arrêter

      "C’est un phénomène très répandu ! Comment faire autrement quand chacun vit chez ses parents ? La voiture est le seul endroit pour éviter le regard des autres. Même dans les coins isolés comme la plage, le risque de croiser quelqu’un est toujours présent. En voiture, on peut se poser tranquillement. Et si une situation devient compliquée, on peut rapidement fuir", explique Nora. Un procédé également plébiscité par les jeunes filles souhaitant s’offrir un espace d’intimité entre amies. "Se retrouver dans des bars peut nuire à la réputation des jeunes filles. Fumer en public nous expose à la critique. Faire des tours en voiture nous permet donc de nous retrouver et nous comporter telles que nous sommes, sans souffrir de la pression des autres". La seule contrainte ? "Ne pas s’arrêter pour éviter d’attirer les regards" précise la jeune femme.

      Roulez jeunesse

      Comment un tel fonctionnement s’est-il progressivement immiscé dans la jeunesse ? Pour la sociologue Soumaya Naamane Guessous, ce phénomène ne s’explique pas uniquement par l’évolution des mentalités "Contrairement à la jeunesse, la génération de leurs parents n’étaient que peu motorisée. Aujourd’hui, cet accès s’est démocratisé alors même que les jeunes sont en recherche constante d’intimité. S’ils pouvaient profiter les uns des autres sans souffrir de la pression sociale, le pays ferait de belles économies en carburant", ironise-t-elle. Un constat partagé par Assia : "Ce phénomène illustre bien l’hypocrisie de notre société. Les tabous sont nombreux, mais tout le monde sait que peu de personnes les respectent. Résultat, les jeunes détournent le système dans la mesure où celui-ci ne leur permet pas de se rencontrer convenablement", dénonce-t-elle. Mais si les tabous ont la peau dure, la volonté des jeunes couples l’est tout autant. Entre quatre portières ou quatre murs, difficile d’empêcher à la jeunesse de se découvrir, de s’apprécier, et s’aimer en toute intimité.
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      je les imagine...

      October 4, 2017, 9:47 pm
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      Par Samira KINANI 21/9/ 2017


      je les imagine...

      je n'arrive pas à dormir..
      je les imagine...
      ces jeunes hommes..
      isolés dans leurs cellules..
      comme des criminels....!!!
      ces jeunes hommes ...
      de principe..
      ces jeunes hommes..
      dont le seul crime
      est d'avoir osé rêver
      qu'ils pouvaient vivre..
      eux et les leurs, dignement...
      arrêtés..
      humiliés..
      je n'oublierai jamais..
      cette video
      de zefzafi nu..
      qu'on a diffusé...
      je n'oublierai jamais ce sentiment d'humiliation
      que j'ai ressenti...
      je ne comprendrai jamais..
      qu'un soi disant Etat agisse de la sorte....
      ces enfants arrêtés..
      journalistes..
      non..
      mais où va -t-on??
      et tout ça..
      dans un silence assourdissant
      à part bien sur
      quelques griffonnement sur les réseaux sociaux...
      à quoi doivent -ils penser??
      qu'est ce qu'ils ressentent??
      rabi3 ;ajahmi9 ont décidé de ne plus prendre ni sucre ,ni eau...
      les gardiens ont saccagé leurs cellules
      ont humilié leurs familles...
      on les pousse froidement à la mort...
      dites moi
      est ce possible???
      qu'un régime pousse le sadisme à ce point???
      mais où vit-on???
      bien sûr..
      depuis 2011
      les régimes de la région font tout pour faire regretter aux peuples le fait de croire que les choses peuvent changer..
      tous les moyens sont bons...
      même les plus abjects..
      et ce au vu et au su de tous...
      du "monde libre"
      qui n' pas du tout intérêt
      à ce que les "petits" reprennent "possession de leurs richesses...
      un monde terrible...
      un monde que les expériences du passé n'ont pas assagi..
      cette minorité qui dirige le monde
      et qui ne veut point comprendre
      qu'elle conduit à sa destruction...
      ils cherchent quoi????
      ils veulent quoi en poussant des peuples entiers au désespoir...
      et dans toute la région...
      mais ce soir
      je pense aux miens...
      et je me sens si impuissante...
      si en colère
      si en rage
      si..je ne trouve même plus les mots...
      j'ai juste envie de dire
      à ceux /celles qui ne réagissent pas..
      comme si ces scandales se passaient dans la planète Mars...
      attention
      agissons
      réagissons
      ne laissons pas faire...
      c'est de notre avenir qu'il s'agit
      c'est de celui de nos enfants..
      choisissez
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      Une ONG britannique appelle à l'extension du mandat de la MINURSO à la surveillance et le rapport de la situation des droits de l'homme au Sahara occidental

      October 5, 2017, 7:14 am
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        Accueil

        Londres, 02 oct 2017 (SPS) 

         L'organisation non gouvernementale britannique de solidarité avec le Sahara occidental (Western Sahara campagn) a réitéré son appel pour  l'extension du mandat de la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO), afin d'inclure le suivi et le rapport de la situation des droits de l'homme au Sahara occidental.
        L'ONG britannique a condamné la brutalité des autorités d'occupation marocaines contre les citoyens sahraouis en raison de leur participation aux manifestations pacifiques, pour exprimer leur solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik et réclamer leur libération immédiate et sans conditions, selon une déclaration parvenue à SPS.
        Elle a également appelé le Conseil de sécurité à s'acquitter de son devoir, afin de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l'autodétermination, soulignant que les violations des droits du peuple sahraoui par l'occupation marocaine se poursuivront jusqu'à ce l’Organisation des Nations Unies puisse appliquer le droit international, appelant à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l'autodétermination. (SPS)
        020/090/TRD

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        Vous êtes invités à la fête OASIS

        October 5, 2017, 7:29 am
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        Vous êtes invités à la fête OASIS qui aura lieu dimanche 8 octobre à la salle st André à partir de 12h , au 10 rue faure du Serreà Gap.

        Apportez un plat à partager 

        reseau hospitalite<reseauhospitalite@gmail.com>




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        WSRW : L'UE "semble n'avoir aucune idée" de la valeur des produits sahraouis dans ses échanges avec Maroc

        October 5, 2017, 12:14 pm
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        WSRW : L'UE "semble n'avoir aucune idée" de la valeur des produits sahraouis dans ses échanges avec Maroc

        Mise à jour : 02-10-2017
        La Commission européenne "semble n'avoir aucune idée" de la valeur des produits provenant du Sahara occidental occupé dans les échanges commerciaux entre l'Union européenne (UE) et le Maroc, pour l'avoir évalué à la somme "dérisoire" de 7000 euros pour toute l'année 2016, a indiqué l'Observatoire des ressources du Sahara occidental (WSRW).
        Dans un communiqué parvenu à l'APS, l'Observatoire a souligné que la commissaire européenne au commerce, Cecilia Malmström, a avancé un chiffre "étrange" sur la valeur des produits provenant des territoires occupés du Sahara occidental dans les échanges entre le Maroc et l'UE pour l'année dernière, et ce dans une lettre envoyée au président de la commission du commerce international du Parlement européen, Bernd Lange, en septembre. "Alors que la commissaire Malmström a évalué les produits de la pêche du Sahara occidental, vendus illégalement par le Maroc aux pays de l'UE, à 122 millions d'euros pour 2016, elle a avancé le chiffre insignifiant de 7000 euro pour tout le reste des produits hors pêche", relève WSRW.





        Il a qualifié cette évaluation d'"insensée", et a affirmé qu'il était évident que la Commission européenne "n'a pas la moindre idée du volume du commerce illégal". WSRW note à cet égard, que l'évaluation de la commissaire européenne au commerce ne correspond pas aux propos tenus par la vice présidente de la Commission européenne, Federica Mogherini.
        L'Observatoire indique que cette dernière avait déclaré, dans une réponse à une question d'un député européen qu'il était "difficile pour l'UE de quantifier avec précision la part du commerce total avec le Sahara occidental" sur la base de données relatives au commerce international de l'UE. Pour rappel, Federica Mogherini a évalué la part des produits de la pêche importés par l'UE en provenance du Sahara occidental occupé à "environ 215 millions d'euros en 2015 et 122 millions d'euros en 2016". Elle n'a cependant avancé aucun chiffre concernant les produits agricoles.
        Soulignant que le commerce entre l'UE et le Maroc couvrait essentiellement deux secteurs, la pêche et l'agriculture, WSRW a jugé "inexplicable" la déclaration affirmant que les exportations agricoles totales du Sahara occidental vers l'UE en 2016 n'excédaient pas 7000 euros.
        Dans sa lettre, la commissaire Malstrom admet qu'avant le jugement de la  Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) du 21 décembre 2016, les importations en provenance du Sahara occidental étaient déclarées comme étant originaires du Maroc afin de bénéficier de tarifs préférentiels.
        "Sur cette base, elle a reconnu que les chiffres obtenus ne reflétaient pas le volume réel du commerce qui concerne les territoires occupés du Sahara occidenta", relève l'Observatoire.
        La Cour de justice de l'UE avait jugé le 21 décembre dernier que l'accord d'association UE-Maroc, et par conséquent l'accord en matière de produits agricoles et de pêche, n'était pas applicable au territoire du Sahara occidental.



        WSRW : L'UE "semble n'avoir aucune idée" de la valeur des produits sahraouis dans ses échanges avec Maroc

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        Un Maroc de façade

        October 5, 2017, 11:55 pm
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        portrait


        Marie Verdier, La Croix,  le 05/10/2017 à 6h00

        Dans « La République de Sa Majesté », Omar Brouksy montre l’envers d’une royauté autoritaire, qui dépense sans compter pour s’offrir une image d’ouverture, avec la complicité d’une partie de l’élite française.

        Ce professeur d’économie et ex-journaliste a fait  de la dénonciation  des mœurs policières,  politiques et économiques du royaume sa spécialité.

        Omar Brouksy
        Universitaire

        ZOOM 
         
        Ce professeur d’économie et ex-journaliste a fait de la dénonciation des mœurs policières, politiques et économiques du royaume sa spécialité. / Omar Brouksy
        A chaque fois qu’il peut venir en France, Omar Brouksy ne manque pas de faire un grand détour par le petit village de Sainte-Marie-du-Mont, près des plages du Débarquement en Normandie. Il y rencontre Gilles Perrault, l’écrivain et journaliste qui fit trembler Hassan II en publiant Notre ami le roi en 1990. Un séisme que n’a toujours pas digéré le palais. Gilles Perrault, aujourd’hui 86 ans, est resté persona non grata au Maroc.
        Omar Brouksy, 49 ans, est en quelque sorte son fils spirituel, qui a fait de la dénonciation des mœurs policières, politiques et économiques de Mohammed VI et de son entourage sa spécialité. Après Mohammed VI, derrière les masques paru en 2014 et préfacé par Gilles Perrault, il récidive avec La République de Sa Majesté (1).
        Or, il n’y a rien que le monarque et le makhzen (le pouvoir administratif, politique et économique dépendant du roi) détestent plus qu’une mise à nu. Car Sa Majesté excelle dans l’art du paraître. Un « roi des pauvres » qui sillonne le pays et lutte contre les inégalités tout en confondant PIB et fortune personnelle. Un garant de modernité qui bâillonne les voix dissonantes. Ce « Maroc de façade », comme l’appelle Alain Gresh dans sa préface, s’écroulerait s’il ne bénéficiait pas de l’indéfectible soutien d’une partie de l’élite politique et médiatique française, choyée jusqu’à l’indécence par la monarchie comme le documente de manière éloquente Omar Brouksy. Les Franco-Marocains qui ont un pied ici, un pied là, ont une bonne place dans ce rôle de faire-valoir – qu’ils soient haut placés, chantres de la contestation, de l’humour ou de la dérision dans l’Hexagone – et se muent en courtisans dès qu’ils foulent le sol marocain.
        La riposte du palais est à l’avenant, efficace et feutrée. Les livres qui dérangent ne sont jamais officiellement censurés. « Les libraires comprennent vite qu’ils n’ont pas intérêt à les commander », précise Omar Brouksy. Il en fut ainsi de l’essai de Gilles Perrault, qui s’est tout de même vendu à 600 000 exemplaires en France. « Et il a été beaucoup photocopié ! Il nous a fait découvrir la vraie nature du régime, il a été le marqueur de toute une génération », poursuit-il. Il en est de même avec ses ouvrages disponibles… de l’autre côté de la Méditerranée.
        Omar Brouksy est fonctionnaire, enseignant d’économie à l’université de Rabat depuis douze ans. « Une aubaine ! », sourit-il. S’il était resté journaliste, il aurait certainement été contraint à l’exil, comme la plupart de ses confrères avec lesquels il a tenu à bout de bras en parallèle de sa fonction d’enseignant L’Hebdomadaire puis Le Journal hebdomadaire, de 1997 à sa fermeture en 2010 après que le titre a été asphyxié financièrement. L’Agence France-Presse fait alors appel à lui pour assurer la correspondance au Maroc. Mais Omar Brouksy est une brebis galeuse pour le palais. Les autorités refusent de lui délivrer sa carte de presse à plusieurs reprises. « L’AFP m’a toujours soutenu, même après que l’ambassadeur du Maroc en France a par deux fois rencontré le PDG de l’agence pour que je sois muté dans un autre pays. » Les pressions finissent toutefois par payer. C’est Omar Brouksy, las de l’adversité, qui démissionne en 2014 au moment de la sortie de son premier livre. Il reste depuis lorssur la liste noire de ceux que l’on n’invite pas sur les plateaux télévisés ou dans les studios de radio.
        Et pourtant, comme beaucoup, il a cru à une nouvelle ère quand « M6 » a accédé au trône en 1999. « À L’Hebdomadaire, nous étions très enthousiastes, jusqu’à ce que le roi montre son vrai visage ; le journal a été interdit une première fois en 2001. »À nouveau, le printemps arabe en 2011, incarné au Maroc par le « mouvement du 20 février », soulève une immense espérance. Ce jour-là, Omar Brouksy couvre les manifestations pour l’AFP et, signe du destin, son fils vient au monde.
        « Le roi a prononcé un discours véritablement révolutionnaire le 9 mars, on a vraiment cru à une évolution vers une monarchie parlementaire. Mais le mouvement s’est essoufflé. La Constitution de juillet a finalement préservé tous les pouvoirs du roi et le chaos du printemps arabe a ensuite été une opportunité pour serrer à nouveau la vis. » La rébellion dans le Rif, dans le nord du Maroc, s’est achevée dans la répression avec des centaines d’arrestations avant l’été.
        « On a raté le rendez-vous. Le Maroc reste un état policier et autoritaire, un pays rongé par la corruption, sans justice ni presse indépendante. »
        Marie Verdier
        (1) La République de Sa Majesté. France-Maroc, liaisons dangereuses, Nouveau monde éditions, 320 p., 17,90 €.

          https://www.la-croix.com/.../Maroc-facade-2017-10-05-1100882...
        • à suivre :« L’heure de vérité »
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        Ne les oublions pas ! Condamnations et représailles contre les prisonniers de Gdeim Izik

        October 6, 2017, 12:16 am
        ≫ Next: Un nouveau livre de Marie-Jo Fressard, marraine de prisonniers sahraouis, vient de paraître
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        Condamnés à de lourdes peines en juillet 2017, les prisonniers de Gdeim Izik viennent d'être soudainement transférés dans différentes prisons, un transfert assorti de mesures punitives qui apparaît comme une énième représaille pour les réduire au silence. 

        20171003_sit in familles PPS Gdeim Izik devant direction des prisons Rabat
        Sit in des familles des prisonniers de Gdeim Izik devant la Direction centrale des prisons à Rabat, le 03/10/17 ©Hassana Abba
        Le 03 / 10 / 2017 En guise d’énièmes représailles, les autorités marocaines viennent de disperser les 19 sahraouis emprisonnés dans le cadre du procès dit de Gdeim Izik au sein de plusieurs prisons. Deux mois après leur nouvelle condamnation à de lourdes peines à l’issue d’un procès inéquitable, leur transfert assorti de privations apparaît comme une nouvelle manœuvre du Maroc pour empêcher les accusés de dénoncer les violations graves du droit international humanitaire commises à leur encontre. 

        Le verdict sans surprise est tombé le 19 juillet dernier à l’encontre des défenseurs des droits de l’homme et militants sahraouis emprisonnés depuis bientôt sept ans pour leur implication présumée dans la mort de onze agents de sécurité marocains lors du démantèlement du camp de protestation sahraoui de Gdeim Izik en 2010 : lourdes peines d’emprisonnement prononcées à l’issue d’un procès inéquitable marqué notamment par la prise en compte d’aveux obtenus sous la torture. Seuls deux des 21 accusés alors détenus ont vu leur peine réduite et ont ainsi été libérés. 

        Traumatisés physiquement et psychologiquement par les tortures subies après leur arrestation et par leur détention arbitraire, les prisonniers détenus ensemble depuis sept ans réussissaient jusqu’à présent à tenir en se soutenant les uns les autres. C’est pourquoi, non contentes de les avoir condamnés, les autorités marocaines essayent aujourd’hui de les affaiblir en les séparant et de les empêcher ce faisant de se concerter sur la suite à donner à leur condamnation.
        Leur transfert opéré soudainement dans la nuit du 15 au 16 septembre s’est en outre accompagné de mesures punitives : confiscation de livres et de vêtements, détention dans des quartiers pour criminels de droit commun marocains, privation de soins médicaux, de lits, de couvertures, etc.
        Au moins huit d’entre eux sont entrés en grève de la faim pour protester contre les violations du droit international humanitaire dont ils sont victimes.
        En tant que ressortissants du Sahara occidental occupé illégalement par le Maroc depuis 1975, les prisonniers de Gdeim Izik sont des personnes protégées par la quatrième Convention de Genève. Leur torture, leur condamnation inéquitable et leur détention sur le territoire du Maroc, puissance occupante, sont autant de violations graves du droit international humanitaire pouvant être constitutives de crimes de guerre.

        Contexte

        Le Sahara occidental, un territoire occupé
        Le Sahara occidental est considéré par les Nations Unies comme un territoire non autonome, occupé par le Maroc depuis 1975. Cette occupation est illégale, le Maroc n’étant pas reconnu par les Nations Unies comme la puissance administrante. Le droit international humanitaire s’applique à ce territoire et fixe des règles impératives pour la puissance occupante, parmi lesquelles l’interdiction de la torture, l’obligation de respecter les droits de la défense et de détenir et juger les Sahraouis dans le territoire occupé.
        Jusqu’à présent et en violation des nombreuses résolutions de l’Assemblée Générale et du Conseil de sécurité des Nations Unies, le Royaume du Maroc refuse de reconnaître au Sahara occidental le statut de territoire non autonome. Au contraire, il a illégalement annexé le territoire, le considérant comme une province marocaine. 

        La négation de l’occupation à tout prix
        Le Maroc rejette l’application du droit international humanitaire sur ce territoire, bien qu’il soit partie aux Conventions de Genève. Toute référence à l’occupation marocaine expose son auteur à des poursuites judiciaires et à des mesures de rétorsion pouvant aller jusqu’à la torture.
        Lors du dernier procès des accusés de Gdeim Izik devant la Cour d’appel de Rabat de janvier à juillet 2017, les avocats français des accusés ont tenté de contester la compétence de la Cour sur le fondement du droit international humanitaire. Leur plaidoirie a été interrompue au bout de quelques minutes. Ils ont finalement été destitués d’office par la Cour le 16 mai et les deux avocates françaises présentes dans la salle d’audience ce jour-là en ont été expulsées dans la violence.
        Ecrire à Madame Federica Mogherini
        Pour en savoir plus sur le procès de Gdeim Izik
        Pour en savoir plus sur le Sahara occidental
        Source de l’Appel urgent : Victimes
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        Un nouveau livre de Marie-Jo Fressard, marraine de prisonniers sahraouis, vient de paraître

        October 6, 2017, 1:42 am
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        Prisoner's Family & Friends Association/ Association des Familles et Amis des Prisonniers

        vendredi 6 octobre 2017

        Un nouveau livre de Marie-Jo Fressard, marraine de prisonniers sahraouis, vient de paraître

        Marie-Jo Fressard, au centre, avec Khadija Ryadi et Luk Vervaet
        "Drôle d’occupation pour une grand-mère" le livre de Marie-Jo Fressard sur le Sahara Occidental est paru Edition APSO 

        Histoires de prisonniers politiques sahraouis, petite histoire du conflit 

        L’auteure raconte le conflit du Sahara Occidental à travers le parcours de trois jeunes Sahraouis, Hassan, Salek et Salah. 
        Leurs projets, leurs espoirs, leur infinie incarcération - 30 ans, perpétuité… - les longues semaines passées au cachot nauséabond, les séances de torture dont ils sont victimes pour avoir demandé l’autodétermination. 
        Marie-Jo Fressard à la Fête de l'Huma 2017

        Le livre raconte aussi les 42 ans de lutte courageuse d'un peuple pacifique qui ne demande que la paix, la justice sociale et surtout la liberté de choisir son avenir et de jouir de ses richesses. 
        Ce que son colonisateur, le Maroc, lui refuse avec une rare arrogance, en pillant goulument et illégalement toutes les ressources de son pays. 

         

         Pour se le procurer : 

        - Commander à APSO, en écrivant à APSOlument @ yahoo.fr 

        Merci de le lire, de le faire lire, de le diffuser afin que l’inacceptable souffrance d’un peuple pacifique ne reste pas dans l’oubli ! 

        84p. 8 € 

        ISBN 978-2-9552413-2-5



        Publié par Luk Vervaet à 00:55
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        Libellés : France, Maroc
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        Maroc : TV5 monde :Le procès de plusieurs militants du "Hirak" ajourné au 17 octobre

        October 6, 2017, 3:16 am
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        Commentaires : Patrice Férus | © TV5MONDE | Montage : Clémence Dehondt

        Ces derniers mois, plusieurs militants du soulèvement du Rif passaient en justice, alors que dans cette zone en effervescence du nord du Maroc un retour au calme semble s'être imposé.

        par Patrice Férus, 4/10/2017

        À la cour d'appel de Casablanca... ce n'était pas que le procès d'une vingtaine de militants du mouvement de contestation du nord du Maroc... Il y avait spécifiquement une audience consacrée à Hamid el Mahdaoui... le directeur du site d'information badil.info, soupçonné dans cette affaire de collusion avec l'étranger.

        Une aberration selon Mohammed Ziane, son avocat qui ironise sur le parvis du tribunal :"Hamid El Mahdaoui aurait reçu un appel téléphonique de l'étranger dans lequel on lui disait que quelqu'un allait faire rentrer à Nador des chars russes, dans le but d'instaurer la république du Rif... Il  faut être fou pour croire cela..."

        Un procès déjà renvoyé au 17 octobre 2017... La défense doit se préparer... mais ce n'est sans doute pas la seule raison...
        Rosa Moussaoui, la journaliste de "l'Humanité" estime qu'"il y a une forme d'hésitation du pouvoir dans la stratégie à adopter. Après avoir mis en prison plus de 400 militants de ce mouvement, sans parvenir à le décapiter, le pouvoir ne sait plus sur quel pied danser, face à ce mouvement du Rif"

        Concernant l'aspect social... l'une des revendications premières des mécontents ... les projets de développement d'Al-Hoceïma... sont encore au point mort... ou en retard... Le roi Mohammed VI a demandé à la Cour des comptes de mener une enquête...

        La corruption est l'un des éléments d'explications... avec... aussi, sans doute... une marginalisation politique de la zone du Rif qui dure depuis des décennies...

        Lire la suite :

         http://information.tv5monde.com/afrique/maroc-le-proces-de-plusieurs-militants-du-hirak-ajourne-au-17-octobre-195504

         

        Trois questions à Rosa Moussaoui, journaliste à 'L'Humanité"

         Lire la suite

        http://information.tv5monde.com/afrique/maroc-le-proces-de-plusieurs-militants-du-hirak-ajourne-au-17-octobre-195504

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        4ème Commission des Nations Unies appelée à visiter les territoires occupés du Sahara occidental

        October 6, 2017, 11:54 pm
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        1. jeudi 5 octobre 2017de porunsaharalibre
        Isabel Lourenço

        Lors de la réunion de la Quatrième Commission pour la décolonisation des Nations Unies, qui a eu lieu du 3 au 6 octobre, Isabel Lourenço, collaboratrice de PUSL et membre de la Fundación Sahara Occidental, a dénoncé la situation des prisonniers politiques et attiré l’attention sur la responsabilité de la communauté internationale qui, avec sa complicité silencieuse et son inaction, est responsable des souffrances du peuple sahraoui.
        Après avoir dénoncé certains des crimes commis par le Royaume du Maroc, elle a appelé à la visite d’une mission de la 4ème Commission dans les territoires occupés, comme stipulé dans le mandat de cet organe.
         
        Monsieur le Président,
        Madame, Monsieur les Membres du Quatrième Comité
        Pourquoi avons nous besoin de rappeler chaque année la souffrance endurée par le peuple sahraoui?
        Est-ce qu’il existe un doute sur les nombreuses résolutions adoptées par les Nation-Unies ? La décision de la Cour international de justice, les résolutions de l’Union Africaine et récemment l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne?
        Il n’y a pas l’ombre d’un doute : Le Royaume du Maroc est un occupant illégal. Il n’existe pas non plus de doute sur les nombreuses violations des droits de l’homme les plus basiques commisses contre le peuple sahraoui vivant sous l’occupation et sur la souffrance endurée dans les camps de réfugié depuis presque 41 ans. Saviez-vous qu’il existe un mur de 2720km qui sépare le territoire du Sahara parsemés de millions de mines?
        La spoliation des ressources naturelles, l’appauvrissement du peuple sahraoui et la modification de la démographie par l’introduction de centaines de milliers de colons ?
        Le Royaume du Maroc refuse tout referendum parce qu’il sait qu’il perdra. Il propose un plan d’autonomie parce qu’il a désespérément besoin des ressources du peuple sahraoui pour survivre. Même si le Maroc couvrait le Sahara d’or, cela demeurerait une occupation illégale.
        Est-il vraiment besoin de rappeler chaque année depuis sept ans que le camp de Gdeim Izik a été démantelé brutalement et que des victimes innocentes croupissent aujourd’hui dans les prisons marocaines, torturées et enlevées par le Royaume de Maroc ? Que ces victimes ont été condamnées illégalement à des peines allant de 20 ans à la perpétuité ? Le procès politique qui a condamné les prisonniers politiques sahraouis connu sous le nom de groupe Gdeim Izik n’a pu mettre en évidence aucune preuve de crime commis ou de violence. Les seules preuves sont des documents signés sous la torture et des témoins qui ont participé à la torture des prisonniers.


        Un grand nombre de ces prisonniers sont actuellement en grève de la faim, ils se voient refuser des soins de santé, des médicaments pour leurs maladies chroniques, et sont maltraités, insultés et isolés. Le groupe de Gdeim Izik a été réparti dans 7 prisons différentes dans le Royaume marocain, et ce, en violation de la 4ème Convention de Genève .
        Avez-vous besoin d’entendre la liste destechniques de torture appliquées par les Marocains aux prisonniers sahraouis?
        Avion
        Coups
        Brûlure avec des cigarettes
        Brûlures chimiques
        Inhalation chimique
        Enlèvement des ongles des doigts et des pieds
        Privation de lumière
        Électrocution
        Flagellation
        Fouet des pieds
        Suspension par les pieds
        Mutilation
        Privation d’oxygène
        Attouchement/ agression sexuelle
        Technique du poulet grillé
        Sodomie avec des objets tranchants tels que des bouteilles cassées, des barres de fer, des jambes de chaises et des ampoules
        Isolement
        Privation de sommeil
        Privation de nourriture
        Boisson suédoise – Ingestion d’urine et de matières fécales
        Waterboarding
        “Mon crime est d’avoir un pays riche”, a déclaré Abdallahi Abbahah, prisonnier politique du groupe Gdeim Izik lors du procès qui l’a condamné lui et sept de ses compagnons à la prison à vie. Je dois ajouter qu’il y a un autre crime commis par les Sahraouis, le crime de croire que les engagements qu’ils ont signés en vertu  du cessez-le-feu en 1991 sous l’égide des Nations Unies seraient respectés; les Sahraouis respectent ce qu’ils ont signé et n’ont jamais recouru à la violence, attendent patiemment le référendum qui aurait dû déjà avoir lieu il y a 26 ans, alors que le Maroc ne respecte pas son engagement, en application de l’accord de cessez-le-feu ou des nombreux pactes internationaux qu’il a ratifiés. Et, ni la communauté internationale ni l’ONU ne prennent pas les mesures nécessaires pour assurer la protection et les droits du peuple sahraoui.
        Le peuple sahraoui est de par sa résistance pacifique un exemple pour le monde entier mais est puni par le silence complice de la communauté internationale et de son inaction.
        Le Maroc enlève, torture, tue et incarcère les Saharaouis. Le Maroc essaie quotidiennement d’anéantir non seulement les Saharaouis, mais aussi leur culture et leur traditions.
        Le Maroc oblige les Sahraouis à avoir des cartes d’identité marocaines, et les prive, ce faisant, d’une nationalité qui tant que la décolonisation n’aura pas été menée à son terme aurait eu être espagnole.
        Membres du 4ème Comité, votre rôle est d’écouter, mais aussi d’agir et de dénoncer ces actes. Je vous prie de visiter les territoires occupés du Sahara occidental conformément au mandat de ce comité.
        Je plaide ici pour le peuple sahraoui et son droit à l’autodétermination selon les résolutions de l’ONU, mais je plaide également pour tous les prisonniers politiques sahraouis et leur libération immédiate.
        Isabel Lourenço
        Human Rights Activist
        member of Fundación Sahara Occidental
        collaborator of porunsaharalibre.org
         https://porunsaharalibre.org/.../4a-comissao-da-onu-chamada-visi..

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        La prison aujourd'hui est devenu un business du fric.

        October 7, 2017, 12:12 am
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          JEAN-MARC MAHY

           Tu as 1 détenu sur 4 qui travaille à 0,50 centimes/heure…C’est ce qu’on appelle le dumping social made in prison. C’est ce qu’on appelle des partenariats public-privé.

          octobre 4, 2017 - Graziella Van Loo - Rencontre - 
          Fin des années 1970 en Finlande, il y avait 58 prisons. Il y a 4 personnes qui se sont mises autour d’une table. Une personne de l’administration pénitentiaire. Une personne de la justice. Une personne de l’éducation. Une personne de l’instruction. Ils se sont posés une seule question : pourquoi nous avons autant de monde dans les prisons ? Et, il y eut une seule réponse qui émergea : 75% des personnes n’avaient pas de diplôme. Ils ont mis trois ans à réformer le système. Aujourd’hui, nous sommes en 2017 et il y a 20 prisons dont une prison semi ouverte. Comme disait Victor Hugo : quand on ferme une prison, on ouvre une école. Nous, on fait l’inverse. Fin des années 1970 en Belgique, il y avait 5.000 détenus en prison. On est monté à 12.000 détenus et on va construire six prisons supplémentaires.
          On parle de Haren. Heureusement qu’il y a les Patatistes et tous ces gens qui se battent à Haren parce que la Belgique va quand même implanter une prison sur un endroit vert qui a été classé. Mais la justice a permis que ce soit déclassé. Elle coûtait : 1.000 000 000 d’euros à l’époque. Aujourd’hui, on est déjà à : 4.000 000 000 d’euros.

          Le problème (avec la prison) c’est qu’il n’y a pas de réinsertion…
          Les détenus font partie de la société. Ce qui délimite les détenus de la société ce sont les murs qui entourent les cellules mais ils font toujours partie de la société.
          Tu sais combien coûte un détenu par jour en prison : 170 euros. Si tu fais le calcul sur un an… ça fait à peu près :  66. 000 euros par jour par détenu. On a à peu près : 11.000 détenus…Et je ne te parle pas des 1.700 détenus qui sont en liberté surveillée avec un bracelet électronique. Je ne te parle pas des gens qui sont en conditionnel…je ne te parle pas de tous ces gens là. Avec un ami ingénieur, on s’est dit qu’en 2020, on serait : 20.000 détenus. Mais les détenus vont rapporter…(de l’argent).
          A Lantin, il y a 1.000 détenus. Si un détenu est mal dans sa peau, qu’il a envie de se suicider, qu’il est vraiment mal…le délai d’attente pour voir une psychologue est de huit mois d’attente. Parce que l’on n’a plus envie d’investir dans l’humain. On a juste envie d’investir dans des prisons qui deviennent du business du fric…On ferme les ateliers protégés en Belgique…Koen Geens (ministre de la justice) a décidé (mais bien avant lui, ce n’est pas de sa faute, ce sont les ministres précédents) qu’il n’y aura jamais de contrat de travail. Ils ne seront jamais syndiqués. – Ils ne sont pas contents de travailler ? Et bien, ils ne s’en sortiront pas.
          La machine administrative est un rouleau compresseur. Et aujourd’hui malheureusement (c’est ce qui va arriver, on le sait depuis des années) les Français comme les Belges ont décidé qu’un jour, les juges d’instructions n’existeront plus.Tu auras comme au Etats-Unis, un procureur du roi qui sera juge d’instruction et qui te poursuivra. Soit, tu acceptes ça ou tu passes devant un tribunal et tu prendras le maximum. Tu auras (effectivement) des avocats qui pourront investiguer et faire leur enquête personnelle. Mais de nouveau, un avocat, cela coûte beaucoup d’argent…

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          Zefzafi le père en colère : « Je suis harcelé et surveillé de près et je ne sais pas s'ils veulent que je quitte mon pays » !

          October 7, 2017, 5:11 am
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          Rif on line

          Zefzafi le père en colère : « Je suis harcelé et surveillé de près et je ne sais pas s'ils veulent que je quitte mon pays » !


          Zefzafi le père en colère : « Je suis harcelé et surveillé de près et je ne sais pas  s'ils veulent que je quitte mon pays » !

          Ahmed Zefzafi, le père du leader du Hirak, Nasser Zefzafi, incarcéré à la prison d’Oukacha (Casablanca), a déclaré qu’il était « harcelé par les autorités locales et de sécurité dans la ville de Tanger ».

          L’homme, qui s’est exprimé à Badil.info, a expliqué qu’il était surveillé de près par un certain nombre de personnes depuis qu’il est arrivé à Tanger pour le traitement de son épouse atteinte d’un cancer. Et de rajouter que « ces gens le poursuivent partout où il va à Tanger, à l’hôpital où sa femme a été admise, à l’hôtel où il logeait et même l’appartement qu’il vient de louer est surveillée ».

          Dénonçant l’ « incompréhensible » harcèlement et contrôle auxquels il est soumis, l’homme se demande pourquoi toutes ses mesures de surveillance visant ses déplacements et son téléphone, ses mouvements… même quand il est en train de manger !

          "Je ne sais pas ce qu'ils veulent en surveillant un vieillard de plus de 70 ans et le harcelant terriblement de cette façon ? Celui, qu’ils (les surveillants) croient, qu'ils ont un problème avec lui, il est détenu chez eux, en référence à son fils Nasser, qu'est-ce qu'ils veulent de moi? Est-ce qu'ils veulent que je quitte mon pays et ma patrie?


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